El Patio (part. Delaossa)

Le patio de ta maison sent les fleurs
Et colore le quartier de mille teintes
Tout me rappelle toi
Tout me rappelle toi

Dans ma tête, il y avait des nuages
Et de la fumée noire dans mes poumons
À penser à toi
À penser à toi

Des larmes sur la table pour oublier le poison
Un petit verre chaque fois que tu me manquais
La nuit était longue, mec, comme tes cheveux
Et sous la goutte amère qui peignait le ciel

Des mégots avec du rouge à lèvres dans le cendrier
Me rappellent que tu ne m’aimes pas comme je t’aime
Pour combler le vide, je sors et je bois
Je me réveille vide et je retombe encore

Ton odeur dans les halls, le sang se fige
Tu as brisé les vitres d’une mauvaise manière
Quand les lumières s’allument, tu n’es pas à mes côtés
Les rosiers pleurent, tu fais sécher la menthe

Maman, avec comme tu te pavanes en passant
Tous les regards se posent sur toi
Tu portes la médaille et le jean blanc
Ces pas illuminent le quartier

Le patio de ta maison sent les fleurs
Et colore le quartier de mille teintes
Tout me rappelle toi
Tout me rappelle toi

Dans ma tête, il y avait des nuages
Et de la fumée noire dans mes poumons
À penser à toi
À penser à toi

Et je me souviens de ton odeur comme celle des jasmins
Du quartier, baignés par la rosée du matin
Je sais que tu es avec un autre gars et ça me déprime
Mais, en vérité, félicitations

Bien que j’aie cherché
Chaque week-end, ton goût sur d’autres lèvres
La même illusion
Ce n’était pas de l’amour, c’était une obsession

Et je manque d’air, je suis dans un piège
Et je regarde tous les jours le ciel pour voir si ça se dégage
J’ai pleuré mes larmes couleur lavande
Tu es comme une dette qui ne se règle jamais

Je serai éveillé si tu reviens demain
Même si tu as des cheveux blancs et des rides sur le visage
Je n’oublierai jamais cette couleur de ton regard
(Vert, vert, vert) et c’est que

Le patio de ta maison sent les fleurs
Et colore le quartier de mille teintes
Tout me rappelle toi
Tout me rappelle toi

Dans ma tête, il y avait des nuages
Et de la fumée noire dans mes poumons
À penser à toi
À penser à toi

Comme ça tangue quand tu passes
L’eau de la fontaine sur la place
Tu portes la robe vert espoir
À ton passage, des colombes blanches s’envolent

Rien que pour toi
Rien que pour toi
Rien que pour toi
Rien que pour toi

Comme ça tangue quand tu passes
L’eau de la fontaine sur la place
Tu portes la robe vert espoir
À ton passage, des colombes blanches s’envolent

Rien que pour toi
Rien que pour toi
Rien que pour toi