Las Otras Mañanitas
Pedro Infante
Les Autres Matinées
Le salut que je t'apporte en ce jour
C'est la preuve d'amitié que je te fais
Si tu es encore endormie, ma belle
Réveille-toi pour écouter ma chanson
Je viens juste avec mes potes
Qui t'offrent leur amitié comme moi
Les mariachis, gelés et fatigués
Demandent un peu de chaleur pour se réchauffer
S'il te plaît, allume la lumière, ça ne te coûte rien
Car je veux te dédier une autre chanson
On attend juste que tu ouvres la porte
Et qu'on puisse trinquer avec un verre de liqueur
C'est ta fête et on est venus te chanter
Le veilleur nous écoute avec attention
Je te supplie, je t'en prie, je te demande
De nous inviter à passer dans le salon
Plusieurs fois, la patrouille est passée
Et ça nous met dans une situation délicate
Si on se fait embarquer, c'est de ta faute
Pour ne pas nous avoir fait une vraie invitation
Je te jure qu'on ne vient pas pour quémander
Ni pour recevoir ton ingratitude
Mais c'est triste d'arriver et de partir
Sans avoir levé un verre à ta santé
À force de chanter et chanter
J'ai mal à la gorge
On va presque se faire vomir
Avec cette eau qui nous abrutit
Les lumières se sont allumées, mes potes
Le saint nous a entendus et s'est levé
Soyez prêts à courir si on nous arrose
Ou si un autre liquide salit notre honneur
Mais regardez, les portes se sont ouvertes
Entrez, saints pèlerins, s'il vous plaît
Et à l'unisson, crions : Vive, vive
Et trois hourras pour le saint qui s'est donné