Cositas de Ayer

Ne m'appelle plus, je ne viens plus
Ne crois pas que tu m'as ensorcelé
Avec tes amours...

Je pense que ton affection
Ne m'a pas quitté
Ne m'a pas quitté
Même si tu souffres et que tu te mets en colère
Et que tu pleures à l'intérieur
Moi, pour ton corps et pour ton visage
Je suis à deux doigts de mourir
Mais ma fierté et mon talent
Ne sont pas morts
Parce que je t'aime
Parce que je t'aime

Ne m'appelle plus, je ne viens plus
Ne crois pas que tu m'as ensorcelé
Avec tes amours...

Lelelele...
Quoi qu'on en dise
Je suis tout aussi gitano
Ay lere lere ay lere lere
Lelelelelele
Quand je suis né, je suis sorti en chantant

Si je passe par San Fernando
Je vais mettre à José
Une branche de lys
Et une branche de laurier
Et une petite tige de nard
Et une rose et un œillet
Et une rose et un œillet
Et une rose et un œillet
Des fleurs
De romarin vert
Que je vais éparpiller dans l'air

Laisse-moi, laisse-moi pleurer
Pour que mes larmes aillent à la mer
Pour que mes larmes aillent à la mer
Laisse-moi, laisse-moi pleurer

S'il te plaît, ne viens plus me voir
Ne me dérange pas, je suis désolé
Tu es trop moderne et je ne t'aime pas
Tu es trop libre de pensée
Tu aimes sortir avec tes amies
De jour comme de nuit
Et moi, je ne veux pas
N'oublie pas que sans le pur
Je viens d'un autre monde
Je suis canastero

Cours, va dire à ta famille
Dis-leur ce qui s'est passé
Prends l'anneau de mariage
Car je ne me marie pas avec toi
Car je ne me marie pas avec toi...

Si tu penses que je vais revenir
Attends-moi assise
Parce que je ne veux pas que tu attends debout
Sûr que debout, tu vas te fatiguer
Mon cœur demain a des ailes
Et je pense faire des châteaux dans les airs...

Comme ça te va bien la robe de flamenco
Et ce rouge œillet sur la tête
J'aime quand tu pleures en récitant "olé"
Les poètes en sont fiers
Ta beauté de gitane
Et ta couleur d'olive, Lola, il n'y en a plus en Espagne
Quand tu lèves les mains, des papillons blancs volent
Et l'air te dit "olé"
Et les gitans te chantent, te chantent, te chantent

Et un "olé"
À Jerez de la Frontera
Bénie soit la terre
Qui t'a vu naître

Du côté de Castille
On dit qu'il y a une gitane
Qui guérit les désillusions
Rien qu'en te voyant
Demain matin
Et dès que je me lève
Je vais voir cette gitane
Pour qu'elle me guérisse de mes maux

Tire-moi les cartes
Je veux savoir ma chance
Si cette gitane m'aime
Je veux savoir ma chance
Si cette gitane m'aime...