Nafarroa
Oskorri
Nafarroa
Ouais, la voix et le cri
la salle de deuil de la mort.
On est là, on est là
aussi sombre que la nuit.
On nous a enlevé notre mère
alors qu'on venait de naître,
ensuite ils disent que notre
maison n'est même pas à nous.
On est là, on est là
aussi sombre que la nuit.
Un vent intrus, quel fourbe
est venu et a pris notre être,
On n'a pas de maison et pas de mère,
notre essence volée, partie pour toujours.
Triste est la maison sans mère,
sans mère pour la gouverner,
Oh la douleur, la honte est plus forte
pour cette maison si on ne la possède pas.
On n'a pas de maison et pas de mère,
notre essence volée, partie pour toujours.
Le poids de notre légende
est emporté par un vent étranger.
Pas de maison et pas de mère !
Ils ont vidé notre existence.
Oh comme c'est triste cette maison
qu'on a enlevée de sa mère !
Même sans maison,
oh mère, quel chagrin !
Pas de maison et pas de mère !
Ils ont vidé notre existence.
Nafarroa, Nafarroa !
Le berceau de notre maison
Arranoa, arranoa !
Sans mère, où vas-tu ?
D'Aralar à Irati
le chêne et le hêtre.
Elle est aussi en deux parties
et sa bouche est cousue.
Arranoa, Nafarroa !
Sans maison, où vas-tu ?