Ez zaitez joan oraindik

Oskorri

Ne pars pas, ne pars pas,
ne pars pas encore.
Ne pars pas, ne pars pas
loin de moi.

J'ai des choses cachées pour toi
au coin de mon cœur brisé,
les sorts des rires et des larmes,
une mille là, dans le jeu.

J'ai des vagues de pluie ici
pour toi en décembre,
la force du vent du sud
pour déchirer les poitrines.

Ne pars pas, ne pars pas,
ne pars pas encore.
Ne pars pas, ne pars pas,
loin de moi.

J'ai pour toi sur la terre
les épis de maïs découverts
et dans la peur de la nuit
les étoiles qui cliquettent.

J'ai pour toi des pas donnés
sur des chemins sincères.
Dans les rivières claires bues,
l'amour a laissé des bulles d'eau.

Ne pars pas, ne pars pas,
ne pars pas encore.
Ne pars pas, ne pars pas,
loin de moi.

J'ai pour toi rassemblé
les os de moutons dans les montagnes,
les mensonges des jours
qui ont assoupi les villages.

Tu ne veux pas souffrir là
sur les promesses de juillet :
tu es là, la tête haute
sur mes deux larmes en pente.

Et je ne sais pas comment
je dois partir avec toi ;
sans aucun doute comme ça,
ce vide éternel dans ma tête.

Ne pars pas, ne pars pas,
ne pars pas encore.
Ne pars pas, ne pars pas,
loin de moi.