Del Campo a La Ciudad
Oscar Ovidio
Du Champ à la Ville
Du champ à la ville, on perd son innocence
Là-bas, il n'y a que de l'amour, ici, que de la violence
J'aimerais retourner au champ et à ses prairies
Je sais que je ne reviendrai pas, mais ça me manquera, jusqu'à ma mort
Comme c'est beau d'entendre le chant des coqs
Ou de courir à dos de cheval dans le champ
Et pouvoir respirer l'air qui est si pur
J'ai compris que vivre en ville, c'est vraiment très dur
Du champ à la ville, on perd les traditions
C'est trop bien de chauffer des tortillas au feu
Là-bas, un plat de haricots a meilleur goût
C'est une bénédiction de l'accompagner d'un pot d'atole
Tous ceux qui vivent là-bas se plaignent de pauvreté
La vie naturelle est une grande richesse
On se rend compte que tout est perdu
Peut-être qu'en ville, on ne peut pas penser, le bruit nous embrouille
Accroché à l'horloge, on est à chaque instant
Pour arriver à son boulot à l'heure, c'est épuisant
Je n'avais pas de patron là où je vivais
Mais j'ai eu l'idée de venir en ville
Et ici, c'est une autre vie
Pour pouvoir vivre, il faut bosser tous les jours
Du boulot à la maison, ça devient routinier
Avec le bruit des moteurs, on vit toute la journée
C'est comme ça en ville, ça me rend malade, tant de technologie
Du champ à la ville, on perd les traditions
C'est trop bien de chauffer des tortillas au feu
Là-bas, un plat de haricots a meilleur goût
C'est une bénédiction de l'accompagner d'un pot d'atole