Vida Longa Mundo Pequeno
Oriente
Longue Vie, Petit Monde
Maktub, participe passé du verbe kitab
C'est l'expression caractéristique du fatalisme musulman
Maktub signifie : C'était écrit
Ou plutôt : Ça devait arriver
Cette parole expressive dite dans les moments de douleur ou d'angoisse
N'est pas un cri de révolte contre le destin
Mais plutôt la réaffirmation d'un esprit pleinement résigné
Face aux desseins de la vie
À plus tard
J'espère que le temps passera
Comme le temps que j'ai attendu pour qu'on s'enroule
Toi allongée à me regarder, ma barbe à faire
Te souviens-tu des erreurs que j'ai faites, essaie encore de t'endormir
Allongés, enlacés, plein été, beaucoup de chaleur
Le jazz doucement sur l'ordinateur, se mêle au son du ventilateur
Et tu m'as chuchoté : Je t'aime, je t'aime
Je réponds moi aussi, mais ensuite je me lève
Je m'assois dans le hamac, je fume un joint, tu râles que je fume trop
Mais au final tu aimes l'énergie que la plante me donne
Ça rend mon humeur vulnérable, plus malléable
Parce que je sais que moi de mauvaise humeur, je suis insupportable
Je sais que je suis chargé, par des énergies vampires
Qui fument mes cigarettes qui brûlent seules
Dans le cendrier et me font sortir la nuit
Mettre le feu au bordel, avec de l'alcool ou en pilote de fuite
Je parle de plusieurs changements, mais au final rien ne change
Je suis un filou et mes philosophies sont contradictoires
Parfois je me livre, te racontant une autre histoire
Le vent qui me porte est le vent qui souffle maintenant
Des vents forts m'ont secoué, mais je me suis restructuré autrefois
Nouvelle aube, vent nouveau, je nage à contre-courant
Ou je traverse juste la rivière, je me jette dans n'importe quel affluent
J'avance avec le courant, si la direction est la même
Ce sont des énergies différentes, mais la direction est la même
Je suis yin, tu es yang, tu es âme, je suis sang
Notre heure viendra, ça sert à rien de se battre
Mes promesses n'étaient pas fausses, peut-être précipitées
Mais tu regardes dans mes yeux et vois que ce n'est pas du baratin
Chaque carnaval a sa fin en cendres, tu le sais
Mais dans les cendres comme le phénix, où notre amour renaît
Ce n'est pas une excuse, ni une explication
C'est une lettre d'amour, qui a été écrite par le cœur
Quand tu dis que tu m'aimes, je vois briller tes yeux
Mais laisse le temps parler, j'ai besoin de voler
Tu sais que je vais revenir, attends le temps qu'il faut
Longue vie, petit monde, on va encore se retrouver
Quand tu dis que tu m'aimes, je vois briller tes yeux
Mais laisse le temps parler, je vais me perdre pour me retrouver
Je ne garantis même pas revenir, peut-être que je passerai te chercher
Longue vie, petit monde, on va encore se retrouver
Dans une autre incarnation, je ne ferai pas que ce soit celle-ci
Un but inflexible, suis le courant, sans hâte
Mon regard sur d'autres filles, c'est superficiel
Ton odeur, ton sourire sont plus grands que les ragots
La vie déborde tout le temps, tire tes leçons
Ne détruis pas l'avenir à cause des problèmes du passé
Je déteste les adieux
Je ne peux pas juste te regarder partir
Ta présence se fait sentir, le cœur vibre, tu défiles
Tu pleures, l'humeur oscille, tu te mutiles
Je me noie dans le whisky, toi dans la camomille
Ma plénitude est un moulin à vent au cœur de l'ouragan
Et au début de l'amour, tout était confirmation
Le temps qui est passé ? Oublie, ce temps est révolu
Attends que la coupure soit profonde, mais avec le temps ça régénère
Celui qui crée des problèmes, se nourrit de problèmes
Dans le jeu homme et femme, en manque d'un, tu inventes
Celui qui cherche trouve, et celui qui demande est entendu
Alors sache où chercher, et sélectionne tes demandes
Au lit on se comprend, seul nous savons, hein ?
Sur la piste main dans la main, au lit homme et femme
Tu te lâches, regardes dans mes yeux, et restes sous mon contrôle
Tu incarnes une gitane, et moi avec l'air d'un filou
Quand je sentirai le manque de tous nos moments
Je penserai à t'appeler, mais je te trouverai dans d'autres corps
D'autres verres, d'autres lieux, un autre plan, un autre monde
Cœur de filou, regard de voyou
Mon esprit et ma folie, c'est ce qui t'a fait vouloir venir
Et cette même folie qui t'a fait vouloir partir
Mieux vaut que tu partes maintenant, avant que je sois rude
À plus tard ma petite, c'est encore écrit maktub
Et le maigre s'émeut, parce que ça me fait mal de te libérer
Mais tu ne pourrais pas me suivre
Quand tu dis que tu m'aimes, je vois briller tes yeux
Mais laisse le temps parler, j'ai besoin de voler
Tu sais que je vais revenir, attends le temps qu'il faut
Longue vie, petit monde, on va encore se retrouver
Quand tu dis que tu m'aimes, je vois briller tes yeux
Mais laisse le temps parler, je vais me perdre pour me retrouver
Je ne garantis même pas revenir, peut-être que je reviendrai te chercher
Longue vie, petit monde, on va encore se retrouver