El Jornalero
Octavio Mesa
Le Journalier
Oh putain, cette vie de merde
De bosser à la journée
Je vais en finir
Je ne peux plus supporter ce connard
De patron, au cul, plus avec moi
Moi, je sue à grosses gouttes
Pour que l'autre s'en tire
Pour une misère
Et le salaud au bureau
À dépenser du whisky
Et moi sans rien acheter
À 5 heures du matin, je suis déjà debout
À boire de l'eau salée
Parce que même pas de l'eau sucrée
Nous, les journaliers, on peut boire
À 11 heures du matin, le fils de pute arrive sans dire bonjour
Il me dit : Bosse dur parce que ce boulot doit être rendu
À 11 heures du matin, le fils de pute arrive sans dire bonjour
Il me dit : Bosse dur parce que ce boulot doit être rendu
Bosse, docteur, comme je le fais moi
Homme !
Ouais
Ça me donne envie de lui répondre
Bosse, connard, comme je le fais moi
Pour une misère de salaire
Je ne fuis personne et c'est fini
Comment est-ce possible, messieurs
Qu'un mort de faim
Puisse travailler ?
Qu'il nous augmente les salaires
Pour que le fils de pute puisse me voler
À 11 heures du matin, le fils de pute arrive sans dire bonjour
Il me dit : Bosse dur parce que ce boulot doit être rendu
À 11 heures du matin, le fils de pute arrive sans dire bonjour
Il me dit : Bosse dur parce que ce boulot doit être rendu
Oui, monsieur
J'ai bossé, connard, comme je le fais moi
Ça me donne envie de lui répondre
Bosse, connard, comme je le fais moi
Pour une misère de salaire
Je ne fuis personne et c'est fini
Comment est-ce possible, messieurs
Qu'un mort de faim
Puisse travailler ?
Qu'il nous augmente les salaires
Pour que le fils de pute puisse me voler
À 11 heures du matin, le fils de pute arrive sans dire bonjour
Il me dit : Bosse dur parce que ce boulot doit être rendu
À 11 heures du matin, le fils de pute arrive sans dire bonjour
Il me dit : Bosse dur parce que ce boulot doit être rendu