La Tata
Niña Pastori
La Tata
Elle avait les cheveux blancs jusqu'à la taille
Son visage était bronzé, d'une beauté rare
Elle s'habillait tout en noir, c'était sérieux
Le deuil des vieilles dames, vous savez.
Parfois, elle croisait les mains avec un soupir
Elle rompait le silence et parlait de son mari
Elle allait mettre les mains dans sa poche
Cherchait un mouchoir blanc brodé en soie.
Ma tata Manuela.
Dis-moi d'où vient le vent
D'où vient le vent
Qui me ramène des souvenirs.
Dis-moi d'où vient le vent
D'où vient le vent
Qui me ramène ses baisers.
Regarde comme tu es gitane
Que la fleur de tes cheveux
S'amuse avec le vent.
Pastora, surveille la petite pour qu'elle ne sorte pas seule
Je vais juste un petit moment étendre le linge.
Elle chantait de vieilles histoires, racontait des contes
Et pour ma famille, c'était un amour immense.