Esclavos Del Destino
Nach
Esclaves du Destin
La cupidité a contaminé les âmes des hommes
Elle a érigé dans le monde des barricades d'envie et de rancœur
Elle nous a menés à la misère et à la tuerie
Nous avons grandi trop vite, et à quoi ça a servi ?
La technologie qui offre l'abondance nous a laissés dans la pauvreté
Notre science nous a rendus cyniques, notre intelligence dure et vide
Nous avons commencé à penser mais avons cessé de ressentir
Nous sommes devenus, des esclaves du destin
L'as-tu pensé, réalité ou imagination ?
Ils ont donné des ordres au chef de l'état de chaque nation
Conspiration contre notre liberté, je l'appelle
Nous respirons l'anxiété et n'avançons pas
Les entreprises, modernes chambres à gaz
Des automates sans nom rédigent un rapport de plus
Sur le progrès, quel progrès ?
Je ne vois que des gamins de première, accros à l'excès
On nous serre les vis, la masse aveugle
Ne peut vivre sans le son d'un portable à portée !
L'éducation est têtue et nous abrutit, nous rend malades
Parce que le directeur engage toujours le prof le plus chiant !
Ainsi le quotient intellectuel baisse son indice
Si quelqu'un proclame qu'il augmente, c'est un complice et il ment
La majorité vend son cul, lèche le chef, monte
L'échelle sociale toujours
Si je fume dans ton bar, pas d'excuse
La fumée des voitures est dix fois plus mortelle et personne ne fait rien !
Ne sors pas du troupeau, tais-toi et avale
Ils savent quelles factures tu dois, ils savent quelles factures tu paies !
Si tu éteins la télé, pas d'autre divertissement
Et le silence entre deux devient violent !
Parler avec sincérité, pleurer notre malheur
Est pris pour une preuve de faiblesse, et ça m'inquiète !
Maintenant tout est travail en groupe
Et de la pensée unique, jamais on n'a su
Crois-le !, entre dans mon œil pour le voir
Même le loup solitaire se sent mal d'être seul
Mon gouvernement, est un autre exemple de cynisme
Un parti socialiste qui ne pratique pas le socialisme
Où est l'idéal d'aider
Il faut payer même pour respirer
Cherche une autre planète où émigrer
Des esclaves du destin, ainsi nous vivons
On nous impose les règles et jamais on ne résiste
Les chefs du président dictent le présent
Tu crois que celui qui gouverne ne te ment pas vraiment ?
Esclaves du destin, ainsi nous mourons
On nous traite comme de la vermine et sans force on se rend
Les chefs du président dictent le présent
Tu crois qu'ils ne contrôlent pas aussi ton esprit ?
Le système pénitentiaire crée de la méfiance
Et payer une caution, ça ne concerne que les riches
Le désespoir crée de la paranoïa
Et mon maire a tant de ventre qu'il ne voit même pas sa propre bite
Des enfants qui disparaissent sans laisser de trace, sans laisser de trace
Leurs parents souffrent, ils n'en peuvent plus
Ainsi le peuple supplie plus de contrôle sur lui-même
Et bientôt on va implanter un GPS dans le corps
Mécanisme pour marionnettes
Tu ne sens pas les fils invisibles attachés à ta veste ?
Et comme de bons citoyens, rien ne nous inquiète
On ne pense pas que le pouvoir veut nous voir les mains immobiles
Juste les bouger pour bosser
Et nous occuper à acheter, sans aucune raison
Le prix d'un logement de merde est abusif
Et en plus on se fait avoir en inventant l'euribor
Tu crois que c'est fictif
Quatre-vingt-dix pour cent souffrent de stress pour que la fin du mois ne soit pas un supplice
Ton sacrifice ne rapporte rien
Pas le temps de saluer même le voisin dans ton immeuble
On est poussés par le vice et le morbide
Parfois je pense que le sida a été conçu pour éliminer les encombrants
Et liquider la liberté sexuelle
Pendant que l'église dit que mettre un préservatif est un péché mortel
Ça me rend fou de voir que dans les labos
Ils saturent les graisses qui ensuite nous nourrissent
Ainsi notre santé mentale et physique fléchit
Un autre truc pour te faire obéir quoi qu'il arrive
L'esclavage total approche, vous ne le sentez pas ?
Vous ne connaissez pas le monde dans lequel vous restez
Ne vous inquiétez pas, peu importe si vous ne me croyez pas
Je crache ce message à la face du 666
Des esclaves du destin, ainsi nous vivons
On nous impose les règles et jamais on ne résiste
Les chefs du président dictent le présent
Tu crois que celui qui gouverne ne te ment pas vraiment ?
Esclaves du destin, ainsi nous mourons
On nous traite comme de la vermine et sans force on se rend
Les chefs du président dictent le présent
Tu crois qu'ils ne contrôlent pas aussi ton esprit ?
Maintenant ma voix atteint des milliers d'êtres à travers le monde
Des hommes, des femmes et des enfants désespérés
Victimes d'un système qui opprime les innocents
Ceux qui peuvent m'entendre, je leur dis de ne pas désespérer
Notre malheur est la conséquence de l'avidité passagère
Et l'amertume des hommes qui craignent le chemin du progrès humain
La haine des hommes passera, et les gouvernants mourront
Et le pouvoir qu'ils ont pris au peuple reviendra, au peuple
Soldats, ne laissez pas l'avenir vous asservir, luttez, luttez pour la liberté.