DDT

Ne me parlez pas, ne me parlez pas
Que je ne suis là pour personne
Je ne suis pas d'humeur à aimer
Et j'ai froid et chaud
Quel mauvais vent me ramène
Que ça me tombe toujours dessus
C'est toujours la même chose
Ça arrive chaque dimanche
Avec la thune que je dois et que parfois j'ai
À qui je paie en premier sans rester à sec ?
Que si je suis comme un porc ou comme un bâton
Si ma frange me lâche, je deviens chevelu
Et ça m'arrive parce que je ne m'écoute pas
Parce que je me fous de moi quand je me gronde
Pour faire des chansons qui ne parlent que de ça
De mes déprimes du dimanche après-midi

Pourquoi, pourquoi, pourquoi
Le DDT te terrifie tant
Terreur
Et quel coup de blues, cette maudite journée
C'est un hymne à l'agonie, quelle dépression

Et j'ai grimpé sur cette chanson
Pendant que la fortune sonnait à l'interphone
Je ne peux pas l'entendre
Elle m'a appelé sur mon portable
Je n'ai pas eu le temps de répondre
Et je n'ai pas de boîte vocale
Les choses les plus étranges se passent aujourd'hui
Les voix disent des trucs pour que je rigole
Elles finissent par me convaincre que c'est mon truc
Et que je deviens de plus en plus moche chaque fois que je souris
Ça m'arrive parce que je vais trop loin
Ce que je fais cette semaine prend sa revanche aujourd'hui
Pour faire des chansons qui ne parlent que de ça
De mes déprimes du dimanche après-midi

Mayel, pourquoi, pourquoi
Le DDT te terrifie tant
Terreur
Et quel coup de blues, cette maudite journée
C'est un hymne à l'agonie, quelle dépression

Mayel, pourquoi, pourquoi
Le DDT te terrifie tant
Terreur
Et quel coup de blues, cette maudite journée
C'est un hymne à l'agonie, quelle dépression