Ahi, Mi Amor
Mina
Aïe, Mon Amour
Je le nie toujours même avec Dieu, parfois la pensée errante de son côté
revient te chercher, exulte au souvenir.
Puis elle revient me fatiguer, mauvaise et têtue.
Et je pense à la nuit où je dormais seule
et toi, sachant que je mourais seule,
qui sait de quels bras tu n'es jamais revenu
et alors je me dis que tu ne m'as jamais aimée.
Et le cœur chante, ce n'était pas de l'amour.
Aïe, mon amour de notre histoire, moi,
Aïe, mon amour, je ne comprendrai jamais rien
Aïe, mon amour, avec ce doute je resterai
toute ma vie, je ne saurai
si tu m'as aimée ou pas.
Je me souviens de décembre, la neige, les gens,
et toi, dans le trafic lent, irritant
bloquant la route, tu as coupé le moteur
pour me dire, tu vois, je meurs d'amour.
Les klaxons sonnaient comme des fous,
ous, hors du monde, nous nous sommes embrassés,
à peine trois heures avant ce nouvel an
auquel tu n'es pas venu, jouant à l'imbécile.
Et le cœur insinue, ce n'était pas de l'amour.
Aïe, mon amour de notre histoire, moi,
Aïe, mon amour, je ne comprendrai jamais rien
Aïe, mon amour, avec ce doute je resterai
toute ma vie, je ne saurai
si tu m'as aimée ou pas.
Et puis de longs mois où j'allais mal,
en lesquels je ne savais pas dormir ou prier,
le docteur disait, elle qui le veut,
c'est un fil, disait-il, entre l'esprit et le cœur.
Et alors, tout à coup, je t'ai vu près de moi.
La nuit et le jour, un long chemin.
Et quand j'ai recommencé à sourire encore,
j'ai tourné la tête mais j'étais déjà seule.
Et le cœur insiste, ce n'était pas de l'amour.
Aïe, mon amour de notre histoire, moi,
Aïe, mon amour, je ne comprendrai jamais rien
Aïe, mon amour, avec ce doute je resterai
toute ma vie, je ne saurai
si tu m'as aimée ou pas.