El Paraiso
Mikel Izal
Le Paradis
Je veux signer
Cette dernière lettre
Devant cette mer
En remerciant
Pour m'avoir rapproché du Soleil
Pour m'avoir sorti du lit
M'ouvrant grand
Les paupières et les volets
Terre en vue
Habillée de gala
Paillettes de sable
Si belle si moche
Si de village si urbaine
Voyageant vers ton centre
Je me suis perdu dans tes jupes
Dans mes oreilles le plaisir
Madonna chantait
Dans le paradis, on ne peut pas savoir
S'il pleut dehors et peu importe
Le temps est infini et peut aller à l'envers
Il suffit de demander par cette bouche
Des concerts si tristes
Qui nous rendaient heureux
Avec quatre bières
On lâchait toute la merde
Qui nous préoccupait
Vermouth à midi
Tes boucles orange
On inventait ensemble
La façon de se voir
Deux ou trois fois par semaine
Accoudés au bord
De notre terrasse
Laissant le temps emporter
Les peines si loin qu'elles ne dérangent pas
Dans le paradis, on ne peut pas savoir
S'il pleut dehors et peu importe
Le temps est infini et peut aller à l'envers
Il suffit de demander par cette bouche
Dans le paradis, on ne peut pas savoir
S'il pleut dehors et peu importe
Le temps est infini et peut aller à l'envers
Il suffit de demander par cette bouche
Dans le paradis, on ne peut pas savoir
S'il pleut dehors et peu importe
Le temps est infini et peut aller à l'envers
Il suffit de demander par cette bouche