Poema Del Alma
Manolo Galván
Poème de l'Âme
Le monde est un pauvre poème qui ne récite que l'âme
Donne-moi le pain qui reste sur ta table
Donne-moi le vin qui reste dans ta cruche
Car s'il vient de tes mains si blanches
Ça ne me semble pas des miettes
Si un jour, fatiguée des baisers
Tes pas te ramènent chez moi
Je saurai comprendre ton silence
Et attendre tes miettes demain
Le monde ne comprend rien aux amours
Le monde ne comprend rien du tout
Le monde est un pauvre poème qui ne récite que l'âme
Le monde est un pauvre poème qui ne récite que l'âme
Les amours comme des chansons
Les douleurs comme des sonates
Tous flottent dans l'air
Et sont des poèmes de l'âme
Et l'âme ne comprend pas mes vers
Elle se vend si tu veux l'acheter
L'âme a cru que les baisers
Étaient des préludes de calme
Et c'est que le monde ne comprend rien aux vers
Le monde ne comprend rien du tout
Le monde est un pauvre poème qui ne récite que l'âme
Le monde est un pauvre poème qui ne récite que l'âme
En dormant, j'ai eu deux rêves
En rêvant, je parlais à voix haute
Et ma voix s'est perdue dans la nuit
Et mes rêves sont morts à l'aube
Et mes rêves ont grandi
La nuit a oublié mes mots, oui
Et ma chambre peinte en noir
A pleuré mon poème de l'âme
Et c'est que le monde ne comprend rien aux rêves
Le monde ne comprend rien du tout
Le monde est un pauvre poème qui ne récite que l'âme
Le monde est un pauvre poème qui ne récite que mon âme