Descaso Reina (Flow de Trem #03)
Mano Hick
Descaso Reina (Flow de Trem #03)
Brésil, ô patrie aimée, idolâtrée
Ici le mépris règne et rien ne change
Mais que Dieu bénisse nos quartiers
Mais que Dieu bénisse l'esprit de cette jeunesse
Qui voit sa mère trimer pour ne pas vivre dans la misère
Son père est presque dix ans enfermé derrière les barreaux
Le gamin grandit entre ruelles et venelles
Depuis petit, connu dans toute la favela
Et dis-moi, qu'est-ce qu'il veut devenir ?
S'il ne côtoie que le danger, à force de fréquenter
Il a fini par aimer ça et a grandi en voyant
Que ceux qui s'en sortent ne sont pas des travailleurs
C'est des bandits sans structure, famille pauvre de ce gamin
Qui se perd dans un monde d'illusions
La cupidité prend possession de son esprit et de son cœur
Mais arrête, écoute et réfléchis, et réponds avec raison
Quel est l'avantage de vivre dans ce monde ?
Brésil, ô patrie aimée, idolâtrée
Ici le mépris règne et rien ne change
Mais que Dieu bénisse nos quartiers
Mais que Dieu bénisse l'esprit de cette jeunesse
Où tout le monde sait ce que tu as et non ce que tu es
Si t'as de l'argent, t'es roi, sinon t'es juste un Zé de plus
Les gamins ne se soucient que de bière, d'argent et de femmes
Pour lui, peu importe s'il doit voler, tuer, dealer
Pour ne pas marcher à pied, et au milieu de tout ça, tous les valeurs sont inversées
Société aveugle, elle s'en fout, ne voit plus le mal là-dedans
Mais dis-moi, où allons-nous nous arrêter ? S'il n'y a aucun encouragement pour les gosses
Faire du vélo, étudier, jouer au foot au lieu d'être à 12 ans dans le crime avec les potes
Brésil, ô patrie aimée, idolâtrée
Ici le mépris règne et rien ne change
Mais que Dieu bénisse nos quartiers
Mais que Dieu bénisse l'esprit de cette jeunesse
Brésil, ô patrie aimée, idolâtrée
Ici le mépris règne et rien ne change
Mais que Dieu bénisse nos quartiers
Mais que Dieu bénisse l'esprit de cette jeunesse