Benden Öte Benden Ziyade

Ce soir encore, une étrange tristesse m'envahit
Ma cellule est froide, il n'y a que toi dans mes rêves
La porte en fer s'est à nouveau fermée, lourdement sur moi
Les menottes se sont à nouveau refermées, verrouillant mon cœur

Je respire profondément, je te sens chaque nuit
J'ai gravé ton nom sur les murs, à chaque coin
Tes lèvres étaient sucrées, plus que du miel, au-delà du miel
Tes joues roses, plus que la rose, au-delà de la rose

Patience, mon cœur, patience, ne te rebelle pas
Un jour, cette souffrance prendra fin, ne te rebelle pas
Commençons par quatre livres, si tu veux, parlons-en
Là-bas, il y a un nom, plus qu'un homme, au-delà de l'homme
Pense à lui, réfugie-toi en lui, plus que toi, au-delà de moi

Un matin, le soleil se lèvera aussi à ma fenêtre
Mais sache que le feu brûlera encore dans mon cœur
Mes larmes couleront, plus que le déluge, au-delà du déluge
J'ai une vie à donner, plus que des biens, au-delà des biens

Patience, mon cœur, patience, ne te rebelle pas
Un jour, cette souffrance prendra fin, ne te rebelle pas
Commençons par quatre livres, si tu veux, parlons-en
Là-bas, il y a un nom, plus qu'un homme, au-delà de l'homme
Pense à lui, réfugie-toi en lui, plus que toi, au-delà de moi

Il y a un moi en moi, plus que moi, au-delà de moi
Il y a un toi en toi, plus que toi, au-delà de toi
Il y a un moi en moi, plus que moi, au-delà de moi
Il y a un toi en toi, plus que toi, au-delà de toi