Mondadeiras
Luis Trigacheiro
Les Mondadeiras
J'ai appris à chanter
En labourant la terre humide
Là, dans la solitude des champs
Pensant à toi, ma bien-aimée
Combien de coquelicots se voient
Là-bas, dans ces blés dorés
Autant que de baisers donnés
Les mondadeiras et les bergers !
Les mondadeiras, chantant
Leurs plumes, leurs amours
Elles ne chantent pas : elles prient
Sur un autel plein de fleurs !
Sur un autel plein de fleurs
Chacune est un souhait
Les petits anges, ce sont des bergers
Et la chapelle, l'Alentejo !
Champ, champ vert
Labouré avec tant de plaisir
Tu es vert au printemps
Et blond en août !
Les mondadeiras, chantant
Leurs plumes, leurs amours
Elles ne chantent pas : elles prient
Sur un autel plein de fleurs !
Sur un autel plein de fleurs
Chacune est un souhait
Les petits anges, ce sont des bergers
Et la chapelle, l'Alentejo !
Sur un autel plein de fleurs
Chacune est un souhait
Les petits anges, ce sont des bergers
Et la chapelle, ah, l'Alentejo !