Mi Llanura
Luis Silva
Ma Plaine
Plaine vénézuélienne… Vénézuélienne plaine
Avec amour je veux te chanter
Car comme toi, aucune
Mon cœur s'élargit
Rien qu'à te nommer plaine
Pour être la plus grande création du seigneur dans les hauteurs
Je me rappelais dans ma chanson : Tes marais, tes lagunes
Tes draps verdoyants après les pluies
L'odeur du mastrantal, ma plaine qui te parfume
Contemplent les hérons blancs voletant dans l'épaisseur
Quand la voiture matinale te salue avec son chant
La mélodie d'un llanero avec le rejo et la totuma… Si la totuma ma plaine, tu m'as appris
Tes champs furent mon berceau
Tes pâturages mes maîtres
Tes buissons ma plume, avec laquelle j'ai appris à écrire sur un cheval
Tu m'as vu marcher, me traitant avec tendresse
Quand ta brise sauvage touchait ma peau nue
Me sentant plus heureux dans cette vie si dure
De te chanter ma plaine
Mon cœur s'accélère
Voulant crier avec force
Pour que le monde découvre
Ma plaine qui est tout
Que toi et ma terre ne font qu'un
Que jamais je ne te changerais
Ni pour la plus grande fortune
C'est pourquoi je dis avec fierté : Comme ma plaine est belle !
Mon chant suit le chemin de la plaine avec ses lagunes
Pour que ses cinq états s'unissent avec fierté
Cuaricuacura à Cojedes, Portugaise et ses largeurs
Marinas comme je t'aime, ne le mets jamais en doute
Llanero est toujours llanero, et n'a pas peur de la nuit noire
Et n'a pas peur des fantômes, qui abondent dans ses draps
Ni des éclairs, ni des tonnerres
Ni de la bête qui grogne le plus
C'est pourquoi dans ma chanson, entre la prima et la seconde
Et le bourdon d'une harpe, tandis que le quatre me presse
Et quelques capachos qui résonnent, je me dis au revoir avec bravoure
Oui avec bravoure, si unis nous luttons tous
Pour ma patrie grande et pure
Qui par des mains traîtresses, se trouve aujourd'hui dans l'ombre