A Estos Hombres Tristes
Luis Alberto Spinetta
À Ces Hommes Tristes
Sauve ta peau
La ville t'a pris l'été
Mets de la couleur
Car en mourant, les hommes sont blancs
Plus blancs
Que de voler sans revenir
Sans revenir
Que de voler sans revenir
Tu as des pieds et des mains
Mais on ne les voit pas
Si tes pieds sont nés du vent aujourd'hui
Laisse-les courir
Et si tes mains avec les plantes
Laisse-les grandir
Vis en bleu
Parce qu'en bleu, tu n'as pas de dimanches
Rire enfin
Car pleurer apporte tant de froid
Plus froid
Que d'oublier comme voir
Que d'oublier comme voir
Une fois j'ai vu que tu ne chantais pas
Et je ne sais pas pourquoi
Si tu as une voix, tu as des mots
Laisse-les tomber
En tombant, ta vie résonne
Même si tu ne le crois pas
Quelle ville, quelle soif
Et toi, un homme seul
Quelle ville, quelle soif
Et toi, un homme seul
Quelle ville, quelle soif
Et toi, un homme seul
Quelle ville, quelle soif
Et toi, un homme seul
Quelle ville, quelle soif
Et toi, un homme seul
Quelle ville, quelle soif
Et toi, un homme seul