Non Mi Lasciare... O Muto Asil... Corriam! Voliam!
Luciano Pavarotti
Ne me laisse pas... ou asile muet... Courons! Volons!
Ne me laisse pas, ô espoir de vengeance
Guglielmo est enchaîné, et impatient
Je presse l'instant de combattre maintenant
Dans ce doux asile, quel silence !
Allons-y, je n'écoute pas
Que le son de mes pas
Oh ! Qu'il s'en aille
Le secret terreur, entrons
(Se stoppant après avoir fait quelques pas)
(Pour pénétrer dans les pièces intérieures)
Oh Dieu !
Sur le seuil, malgré moi, je m'arrête
Mon père a été tué et je reste en vie !
Ô asile muet des larmes
Où je sortais le jour
Hier heureux, ah, combien heureux !
Aujourd'hui fatal ainsi !
En vain j'appelle mon père
Il ne m'entend plus
Je désire fuir ce toit
Qui m'a été si cher un jour
Vengeance !
Oh, mon espoir !
J'entends les cris d'alarme !
Ce sont mes plus fidèles
Qui les guide vers moi ?
Guglielmo est prisonnier
Et chacun est privé de fer
Pour le sauver, c'est notre désir
Nous voulons des armes pour mourir pour lui
Depuis longtemps, Guglielmo et mon père
Nourrissaient cet espoir entier
Où est la rivière déserte
Des lances et des épées y sont cachées
À nous armer, allez, courons
À nous armer, allez, volons
Des pleurs, désormais, restons
La colère se réveille dans la pensée
De ma fatalité
Sur celui qui a tué mon père
Et me prive de mon bien
La mort descendra
N'aie pas peur, non, fais-moi confiance
Déjà sur le coupable, la mort est là
Courons, volons, hâtons le massacre
De l'ignoble qui triomphe sur nous
Oui, faisons vengeance de l'impie !
Je saurai vous montrer le chemin
Ah, venez, espoir déçu
Nous rendrons à ceux qui nous désirent vils !
Gloire, honneur, la vengeance nous appelle
Et Guglielmo ne mourra pas pour nous
Oui, vengeance, espoir déçu
De chaque triste, pour nous, il restera