Veneno

Comme un reptile venimeux, ton corps se faufile
Et tes caresses ont le froid de la terreur
Et ton regard si triste, parfois fait de la peine
Tout comme la hyène qui prépare une trahison

Parfois je me demande, à quoi je pensais
Le jour où mes yeux se sont posés sur toi
Je ne me pardonne jamais de t'avoir regardée
Du mal que tu m'as fait, seul coupable j'étais

Qui sait à quel moment, le grand créateur t'a faite
Qui sait ce qu'il pensait, en te donnant un cœur
Je peux l'affirmer, que son intention était pure
Si tu es née mauvaise, la faute n'est pas à Dieu

Ta silhouette trompeuse, si petite soit-elle
Ton visage est le piège où se cache ton cœur
Il dissimule ses méchancetés, avec toute sympathie
Mais ton âme est froide, tu n'as pas de cœur

Comme un petit flacon, d'extrait qui embaume
Il a une ressemblance avec ta taille
Mais souviens-toi aussi qu'un flacon miniature
Contient le venin mortel, tout comme tu es

Qui sait à quel moment, le grand créateur t'a faite
Qui sait ce qu'il pensait, en te donnant un cœur
Je peux l'affirmer, que son intention était pure
Si tu es née mauvaise, la faute n'est pas à Dieu
Je peux l'affirmer que son intention était pure
Si tu es née mauvaise, la faute n'est pas à Dieu