El Centenario
Los Tucanes de Tijuana
Le Centenaire
Si t'es pauvre, les gens te rabaissent
Si t'es riche, ils te traitent bien
Un pote s'est engagé dans la mafia
Parce qu'il ne voulait plus être pauvre
Maintenant il a de l'argent à revendre
On le paie par sacs chaque mois
Tout le monde l'appelle le centenaire
À cause du bijou qui brille sur sa poitrine
Maintenant tout le monde le voit différemment
Fini les mépris qu'il subissait
Juste parce qu'il roule en voiture neuve
On le voit avec le signe du dollar
Le gouvernement le traque
Mais il ne cesse de bosser
Il va souvent à Los Angeles
Et revient avec un gros pactole
Il a reçu des ordres d'en haut
Et il les exécute quoi qu'il arrive
Il s'est habitué au danger
Et c'est pour ça qu'il n'a peur de rien
Dans un Corvette, il roule tranquille
À Tijuana et à Guadalajara
À Los Angeles et San Francisco
Et aussi à Las Vegas, Nevada
Avec la mafia, on fait de l'argent
Mais il faut du courage
Parce qu'ici, il n'y a pas de liens de famille
Aucune erreur n'est tolérée
Chaque fois qu'il joue sa peau
Avec les lois ou avec le patron