De Paisano a Paisano
Los Tigres del Norte
De Paisano à Paisano
Comme l'aigle en vol
comme la bête en chaleur
défiant les frontières
défendant l'honneur
j'ai passé ma vie à explorer
d'autres terres pour offrir à mes
enfants un avenir meilleur.
Si la mort me rattrape dans sa folle
course enveloppé de mon drapeau qu'on
me transporte là-bas, qu'on me chante l'hymne de
ma patrie dix mois ou je meurs deux
fois si on m'enterre ici.
De paisano à paisano, du frère
a frère, pour vouloir travailler, ils
nous ont fait la guerre en surveillant
les frontières, ils ne peuvent pas nous dompter.
De paisano à paisano, du frère
a frère, cet homme est un pleur,
comme ça fait mal à la patrie quand elle pleure
ma race, un cri international.
*De paisano à paisano, avant de continuer
à chanter, je demande au patron, qui
cueille la récolte, qui fait le
ménage dans les hôtels et restaurants et
qui se tue à la tâche dans la construction,
pendant que le patron engueule, tissant la
toile d'araignée dans son manoir luxueux.
Souvent, on ne nous paie même pas, pour quoi
sort la plaie comme si elle était empoisonnée,
ils nous balancent l'immigration, si avec ma
chanson je pouvais, je ferais tomber les frontières
pour que le monde vive avec un
seul drapeau dans une même nation*.
De paisano à paisano, du frère
a frère, pour vouloir travailler, ils
nous ont fait la guerre en surveillant
les frontières, ils ne peuvent pas nous dompter.
De paisano à paisano, du frère
a frère, cet homme est un pleur,
comme ça fait mal à la patrie quand elle pleure
ma race, un cri international.