Ramiro Sierra
Los Tigres del Norte
Ramiro Sierra
La neige tombait doucement, les pins se gelaient
Sur le rocher du madroño, des armes étaient braquées
Seules les plumes de neige, obscurcissaient les visées
On entendit le meuglement d'un taureau, qui arrivait avec le troupeau
Et les sabots du cheval, de celui qui les conduisait
Ramiro laissa la bête, tout en contournant le rocher
Le cheval était un criollo, mais bien dressé, c'est vrai
C'est pourquoi sans son cavalier, il savait rassembler le bétail
Ramiro était fier, de son retinto deuxalbo
Ramiro Sierra a dit, ici personne ne se moque
Je suis juste venu réclamer, la mort de mon compadre
Et récupérer le bétail, que ces lâches ont volé
Il y avait six cents taureaux, aussi du bétail laitier
C'est pourquoi ils le convoitaient, ces maudits voleurs
Mais ils ne savaient pas que Ramiro, allait leur trancher la peau
Calibre 223, comme ça chantait joliment
Les gémissements se mêlaient, au meuglement des vaches
Et les échos de la montagne, cette balle les gravait
Adieu retinto deuxalbo, tu resteras le premier
Don Pablo Chávez est mort, ce riche éleveur
J'espère qu'au ciel, tu continues à marquer les veaux