Guadalupe

Guadalupe a soif, et elle n'a même pas un sou,
Elle savoure un bourdonnement constant,
Elle veut un biberon, grand comme une chanson,
Qui commence déjà avec la fin lointaine.
Elle a enfilé son t-shirt, et elle est sortie dans la rue,
Elle a en tête une idée dansante,
C'est de plonger dans la chanson, celle qui chante dans son cœur,
Et dans son oreille, son criquet mutant.
Et que sa bouche est sèche, et ta bouche a menacé
T'as la bouche bien sèche si je ne t'embrasse pas,
Et que ta bouche est sèche, et ta bouche a menacé
T'as la bouche bien sèche, je dis, si je ne t'embrasse pas, c'est ce que je dis.
Ce que je cherche n'est pas réel, peu importe où je vais,
Il y a un saint graal sur tes vagues.
T'as les pieds rugueux, à force de marcher où tu ne devrais pas,
Ou peut-être à force de marcher si seule.
E-hé a-há, e-hé a-há,
E-hé a-há, on ne sera plus jamais si seuls.
E-hé a-há, e-hé a-há,
E-hé a-há, e-hé a-há,
Je te dis de voler, papillon de tes pieds,
Avant que le rideau ne tombe,
Il y a une ombre dans la mer, où tu peux te reposer,
Ton sourire est à nouveau léger aujourd'hui.
E-hé a-há, e-hé a-há,
Et que sa bouche est sèche, et ta bouche a menacé
T'as la bouche bien sèche si je ne t'embrasse pas,
Et que ta bouche est sèche, et ta bouche a menacé
T'as la bouche bien sèche, je dis, si je ne t'embrasse pas, c'est ce que je dis.
E-hé a-há, e-hé a-há,
Bébé, je te dis
Papillon qui vole
Bébé, je te dis
Papillon de tes pieds
Je sais que ton destin, ah ! va se tordre
Je sais que ton chemin, ah ! va fleurir.
La nuit, c'est mieux
Quand il y a, beaucoup d'amour
Sourire d'ange
Rire de démon
Un bel avenir pour nous deux.
E-hé a-há, e-hé a-há,
E-hé a-há, on ne sera plus jamais si seuls...