Versos Perversos
Lil Bokeron
Verses Pervers
Eh bien, les gens, voilà ce que je laisse
Ma plus grande création à ce jour
Juste un an après, l'ancien
Et bien sûr dédié à
Monsieur Guille, et à Monsieur Juanito
Oups !
On continue avec les vers pervers, je montre à tous que je fais le show
Un gars bizarre, sans gêne, fils d'Amparo et d'un borgne
Mon oncle c'est Berto, pas Romero, pas Tomillo
Voir tous les jours le cousin filou, qui avait froid et ne s'habille pas
J'ai mal au ventre, allô ?
Salut, je suis ton ventre, tu peux me donner de la bouffe ?
Regarde, bien sûr que je peux, et j'achète un bouillon d'Avecrem
Vous croyez que je suis riche, riche le bouillon, ça a bon goût !
Tu sais quoi d'autre a bon goût ? Hehe, exact
Bien que ça ressemble à une peinture de Goya, c'est juste mon po-po-po
Potion venue de Troie, amenée par Luis, Bernardo, Ernesto
À ce moment-là, je regarde mon portable, message texte
C'est Felipe VI l'expéditeur
Désolé, frangin, j'ai la maison pleine de monde
Ne t'inquiète pas, je réponds et, hors contexte, je reste
Neuf moins deux, ça fait sept, incroyable le geste
Don Guillempleado, banni, il a été viré du privé
Il se barre au pré et court en regardant un tableau plié
Plié lui, pas le tableau, shampoing ou gel ? Je suis chauve
Tu as l'air super, trop beau ! Je t'ai demandé ? Non, mec !
Tu sais que Ponce Pilate
N'a pas acheté ses chaussures
Il vient pieds nus le petit
Avec les poils du putain d'Arrebato
Et maintenant je te balance quelques lignes sans trop de détails
Ce sont des choses banales, pas de littérateurs
Le truc c'est que je viens et je reste un moment
Je ne regarde pas le format, je te mets le portrait
Deux fesses mulâtres me viennent
Deux grosses fesses dans un chariot
Des petites fesses de marque, pas des fesses bon marché
Des fesses bien rondes, des trous bien larges
Elles sont couvertes d'un tissu satiné
Le truc c'est qu'elles puent, et pas bien
On parle de fesses puantes
Dans la rue, ça produit de l'étonnement
À cause de leurs dimensions, de leur odeur nauséabonde
Ils enchérissent sur l'ambiance fétide et ethnique
Quel dégoût, quel sale, pour sale ta sœur
Elle sort dix morveux par week-end
Et d'ici émane une certaine sagesse
Si le cul est rouge, ça serait mignon
Surprend nu à la charcuterie
Mon grand-père Rogelio, avec sa sorcellerie
Du jour sortait un guide, il lançait la fête
Tout le monde les mains en l'air et juste bouge ton corps
C'est les fêtes de mon village, viens, Maribel
Ana est venue, Susana est venue, et Magdalena aussi
Je viens d'apprendre qu'un toxicomane
Qu'il mange ou non, il meurt de me voir
On m'appelle la drogue, du fric dans mon pantalon, des traits d'essence
La démence qui est belliqueuse et tragique, magique
Juan Tamariz dans la phallique erratique de crier bite
Et petit œuf, comme ça, Maduro à la fin de la journée
Ouais !
Rien d'autre à ajouter, messieurs : Marque Patxingar
Et j'espère qu'il ne passera pas un autre an jusqu'au suivant
Avec Dieu !