Payada de la vaca

Dites-moi, camarade
Dites-moi, camarade
Et répondez avec prudence
Quelle est cette douce présence
Qui peuple nos prairies
Et dans une attente mélancolique
Avec une patience dévouée
Nous donne nourriture et abri
Faisant semblant d'indifférence ?

Je ne crains pas l'énigme
Je ne crains pas l'énigme
Et déjà mon esprit devine
D'où vient la pointe
De cette si difficile histoire
L'habileté et la mémoire
Sont bonnes si elles vont ensemble
Ne vous offusquez pas si je dis
Pouvez-vous répéter la question ?

Nommez-moi l'animal
Qui n'est ni taureau ni zébu
Qui pour aider la santé
Et pour que vous en profitiez
Donne la viande et le lait
Avec une attitude généreuse
Il a une queue et quatre pattes
Et quand il meugle, ça fait meuh

Je ne crains pas l'énigme
Je ne crains pas l'énigme
Parce que moi
Je ne crains pas l'énigme !
La vache !

Je vous rime la réponse
Je vous rime la réponse
Qui nous sort de l'incertitude
L'animal que vous dites
S'appelle la vache

Ça m'étonne beaucoup, mon pote
Ça m'étonne beaucoup, mon pote
Qu'il soit si ignorant
Une payada brillante
Octosyllabes précises
Se termine à la fin
Et commence par le début
Elle doit avoir huit vers
Et être d'une rime élégante

Je ne crains pas l'énigme
Je réponds en 8 vers
Ainsi votre colère s'apaise
L'erreur que vous me reprochez
N'est pas une erreur ni si grave
En octosyllabes je chante
Avec une rime qui se démarque
Avec élégance je le dis
Sans faire tant de chichis
La vache !