Shissou

5000 (cinq mille) mairu, je cours en perdant mon souffle
Adorenarin 100 (cent) litres, 5 (cinq) grands, tout tremble dans le décor

C'est bon si j'arrive jusqu'ici, non ? Jusqu'où ça va aller ?
Les arbres qui colorent la ville changent de motifs, ils reviennent

La blancheur qui s'est altérée, la faiblesse qui ne change pas
Je veux croire en moi qui suis ici maintenant

Main droite, main gauche, je les lève et je déchire l'obscurité, go !
Il n'y a pas de mensonge, je suis déterminé
Dès le moment où le départ a été donné, le monde s'ouvre

Je fais cligner des yeux, je retourne à l'ancienne couleur
Guidé par la lumière, je prends toujours le chemin du retour

Dans cette ville usée, un vent nostalgique souffle
Il me pousse dans le dos, me soutenant

Jusqu'à ce que mes larmes se tarissent, je garde cette résignation dans ma poitrine, stop !
Il n'y a pas de but, pas de retour en arrière
Je cours à toute vitesse, tant que je peux

Retournons ces jours amers, tu ne veux pas les ouvrir ?
Le coffre de Pandore rempli de rêves

Cinq ou dix, peu importe, si je peux avancer, tout ira bien !
Tu peux te reposer, je sais que tu es là
Ce processus jusqu'ici, c'est ta lumière

Main droite, main gauche, je les lève et je déchire l'obscurité, go !