Gente Vip
Larry Hernandez
Gens VIP
(Et le ventero qui demande un parent
Et moi, je sais de quoi je parle, mon vieux
On y va, bien chargés
Hé Bartolo, ha ha)
Des bijoux en or, blanc, plomb entre les poignées
Avec la sainte mort toute diamantée
Une montre Cartier brille dans sa main
Il aime de tout, même les trucs en caoutchouc
Il porte la présence avec la croyance
L'entreprise du chef, il l'aime et l'apprécie
Le respect, il l'a gagné dans l'environnement
Il sera toujours un homme de Mayo et Vicente
Le ping d'un Blackberry navigue avec deux
Le sac et sa casquette de la marque Coach
Chemise Burberry, Gucci, Louis Vuitton
En costume Armani, gilet Hugo Boss
Il s'habille avec impact, chaussures italiennes
Étui de sauvetage avec le Ferro Gamo
Pilote M3, radios, gens VIP dans les clubs.
La foule se rassemble, c'est que des ploucs,
C'est parfait pour jouer aux cartes,
Ils ouvrent les paris,
Distribuent les cartes,
Surveillent dans un rayon de quinze pâtés de maisons,
Un endroit de luxe, ça ressemble à un casino,
Ils jouent au poker Texas et trinquent avec du vin,
Murs peints couleur du Parrain,
Le Tony Montana, Scarface, ou Al Pacino.
(Fer à la merde et aux copeaux)
Il collectionne les armes et aime les voitures
Il a des sportives de luxe et des blindées
Un cinq sept, le danger ne manque jamais
C'est une partie du virus, il forme l'équipe
Il a l'air très calme mais ne se laisse pas abattre
S'ils ne veulent pas, qu'ils viennent voir ce qui leur arrive
Juste une attraction, ça le rend maudit, c'est suffisant
Pour que ça pète le chingo
À dix-sept ans, il faisait déjà bouger sa bande
De ploucs au lycée, il a déjà une BM
Compadre du gros et ami du maigre
Il est soutenu par le Che, un, deux, trois et le quatre
Toujours lié à la même école
C'est la génération
Anthrax et Calavera
Plomb contre plomb
Cerveau dans les comptes
Son nom et son surnom
Je vous laisse ça comme devoir
(Voiture, parent, ho hoi)