La Hoguera de Los Continentes
La Raíz
Le Feu des Continents
Dans ce feu danse le Soleil de Tiahuanaco
Entre Ayahuasca et Tabac, chantent et colorent leur peau les guerriers
Ce feu qui est un cyprès saignant d'art
Brûle entre une mer de favelas et de prisons
Faisant des enfers le ciel
Et dans le morceau de feu qui m'est échu, dansent les rues de Cuba
Avec un trombone et une tuba qui pleurent des sons de révolution
Et dans le morceau de feu qui m'est échu, il y a des livres d'Alexandrie
Et le feu dans ses poésies dégage l'odeur du vieux combattant
Dans ce feu danse le Sénégal
Bagdad danse depuis mille et une nuits
Bouge le corps qui est heureux juste d'être
Dans ce feu, les femmes de Gaza élèvent la voix et leur honneur
Au bord du feu, je vois tout le monde que je veux, je vois
Et dans le morceau de feu qui m'est échu
Bouge son ventre Istanbul, entre les notes d'un vieux luth
Se réveillent des serpents que le temps a endormis
Et dans le morceau de feu qui m'est échu, il y a des livres d'Alexandrie
Et le feu dans ses poésies dégage l'odeur du vieux combattant
Nous chantons pour faire monter la marée à contre-courant
Rassemblant à nouveau l'Afrique, l'Amérique, que résonne la voix de l'esclave
Nous préférons danser dans le feu des continents
En criant, nous avons aussi du cœur les désaccordés
Nous chantons pour faire monter la marée à contre-courant
Rassemblant à nouveau l'Afrique, l'Amérique, que résonne la voix de l'esclave
Nous préférons danser dans le feu des continents
En criant, nous avons aussi du cœur les désaccordés
(Baba huama, baba yé)
(Baba huama, ba baba yé)
(Baba huama, baba yé)
(Baba huama, ba baba yé)