RED OUT
Kenshi Yonezu
ROUGE ÉTEINT
Un mal de tête intense, le printemps en vagues,
S'étouffer avec le tétanos.
Je rêve d'un éclat, mais je me réveille en réalisant que c'est un cauchemar.
Tout finit par pourrir, comme un vieux souvenir,
Un serpent qui rit en devenant os.
Combien de prières humaines coûtent cher ?
Un garçon pleure, piétiné,
Un président chante avec un air dégoûtant.
Disparais tout de suite, disparais, disparais, disparais,
Disparais, disparais, disparais, disparais.
Le sang frais brille sur un Steinway & Sons qui rebondit,
Un beat cassé qui ne s'arrête jamais dans ma tête.
Des scènes qui s'effacent en un instant,
Qu'est-ce qui se passe ? Ce n'est pas l'enfer, ne me regarde pas comme ça.
Je me vois sur l'écran, une branche de gui dans le dos,
Je rêve encore et encore, même en me réveillant, c'est toujours un rêve.
Combien de fois le refrain me fait bouger le corps ?
Un MacGuffin que j'ai perdu de vue,
Des paillettes froides au coin des yeux qui scintillent,
Combien de fois ce démagogue souffle de la fumée ?
Un garçon tremble de colère,
La douleur grandit chaque jour.
Disparais tout de suite, disparais, disparais, disparais,
Disparais, disparais, disparais, disparais.
Le sang frais brille sur un Steinway & Sons qui rebondit,
On ne peut pas s'arrêter, allons jusqu'au bout, la vue est rouge éteinte.
Des scènes qui s'effacent en un instant,
Qu'est-ce qui se passe ? Ce n'est pas l'enfer, ne me regarde pas comme ça.
Ouvre les sens et cours de toutes tes forces,
Avec toute l'émotion, il ne reste que huit mesures avant la fanfare.
Déchire les ombres et creuse dans ton cœur,
Qu'est-ce qui se passe ? Ce n'est pas un démon, ne me regarde pas comme ça.