Eres Tú

Et il dit
Neuf, un
C'est toi ou personne
Chaque jour, c'est une personne que j'oublie (mais je ne l'oublie pas)
Et chaque fois que je lâche prise, un souvenir me pique de l'intérieur
Quand tu vois que tu ne peux pas être heureux, tu te contentes de vivre tranquille (putain)
Le problème, c'est qu'en ce moment, même dans la putain de vie, ils ne vont pas s'accorder et

Bien sûr que je sais le faire
Tu te souviens de ce qu'on s'est dit sur le temps et l'espace
De l'espace, il ne reste plus de temps
Et si je vais dans l'espace, c'est pour te mettre l'anneau de Saturne

Mais cette fois, non, parce que je suis allé à la bijouterie
Et il y en avait un plus grand (beaucoup plus)
Alors qu'ils aillent se faire foutre, dis-leur qu'ils devront attendre
Parce que ce n'est pas encore leur tour

Ce que j'ai de beau, je l'ai de tendre
Ce que j'ai de fou avec toi me fait réfléchir davantage
Tu arrives quand ça va m'échapper des mains
Et tu me dis : Réfléchis à ce que tu fais

Regarde mon sourire, te voir apparaître chez moi
Toi, collée à moi, tous les deux assis à la table
Rien qu'en me regardant, tu sais ce qui m'arrive
Tu me connais mieux que personne, pour toi je n'ai pas de carapace

Combien de fois je t'ai dit : Je te sens bizarre
Et tu as répondu : Je n'ai rien
Comme les choses ont changé, de te voir en pyjama
À t'appeler au téléphone et que tu ne prennes pas les appels

Tu es magnifique dans le haut de mon survêt'
Mes baisers te vont à ravir sur ton visage
Tu es ma force, ma joie, mon envie
La raison pour laquelle je me lève chaque matin

Tout, je veux tout, fuir le quartier
Partir ensemble vers le sud
Que cette mauvaise passe s'en aille de mon côté
C'est trop lourd de devoir porter cette croix

Ce que les gens disent de nous, je m'en fous, je m'en fous
Ils ne savent rien, qu'ils ne disent rien
Ils disent que quand tu meurs, il y a un tunnel et une lumière
Mais je ne veux pas d'une autre vie, parce que ma vie, c'est toi

Demain, je sais que tout ira mal
Je ne veux pas sentir si ce que je ressens, c'est de la douleur
Hé, mon amour, fais-moi une faveur
Dis-moi dans quel magasin je peux acheter ton odeur

Je sais que je ne suis pas le meilleur, mais je suis moi
Je suis daltonien, perdu, seul toi me donnes de la couleur
Toi seule me donnes de la chaleur quand j'ai froid
Tu me connais depuis gamin, tu m'as vu grandir

Et qu'ils aillent se faire foutre de ne pas nous voir les vendredis
Si tu t'en vas, tu verras ce que tu perds
J'aimerais que tu sois comme un effet boomerang
Parce que je vois que tu pars, mais je ne vois pas comment tu reviens

Et il faut des mardis 13, mardis 13
Pour que tu ne sois pas ma chance
Quand je rêve de toi, je ne veux pas qu'on me réveille
Parce qu'en ce moment, on est juste ensemble dans mon subconscient

Je te pense plus que l'avenir
C'est si dur de devoir me voir seul
Je me suis levé avec l'envie de tout envoyer balader

Il y a des blessures qui ne se soignent pas avec de l'iode
J'écris et je pleure, mais je m'aide
C'est difficile de voir qu'il n'y a rien si tu as tout eu
Nous sommes des pôles opposés, des mondes différents
Qui se rejoignent en secondes pour être côte à côte

Tout, je veux tout, fuir le quartier
Partir ensemble vers le sud
Que cette mauvaise passe s'en aille de mon côté
C'est trop lourd de devoir porter cette croix

Ce que les gens disent de nous, je m'en fous, je m'en fous
Ils ne savent rien, qu'ils ne disent rien
Ils disent que quand tu meurs, il y a un tunnel et une lumière
Mais je ne veux pas d'une autre vie, parce que ma vie, c'est toi

Tout, je veux tout, fuir le quartier
Partir ensemble vers le sud
Que cette mauvaise passe s'en aille de mon côté
C'est trop lourd de devoir porter cette croix

Ce que les gens disent de nous, je m'en fous, je m'en fous
Ils ne savent rien, qu'ils ne disent rien
Ils disent que quand tu meurs, il y a un tunnel et une lumière
Mais je ne veux pas d'une autre vie, parce que ma vie, c'est toi

Parce que ma vie, c'est toi, eh
Parce que ma vie, c'est toi
Le neuf, un, on est de retour à nouveau