Trini
Rocío Jurado
Trini
Au musée de Séville, tous les jours, Juan Miguel
allait copier les merveilles de Murillo et de Raphaël
et, l'après-midi, comme une rose des jardins qui sont à l'entrée
il peignait Trini, pure et belle, comme si c'était 'L'Immaculée'
Et le gamin déclinait :
"Pourquoi je vais entrer là-bas
si c'est la vierge de Murillo
que j'ai devant moi ?"
Trinia !, ma Trinia !,
celle de la Puerta Real,
visage de nazaréenne,
avec la vierge Macarena
je te trouve 'comparable' !
'Quelque chose' empoisonne ta vie
que tu as dans le 'viseur'
qui ne me semble pas bon, Trinia !
Ah, Trini, ma Trini, oh Trinia !
Un mauvais jour, le musée sévillan reçoit
un banquier américain qui tombe amoureux de Trini
Et avec l'éclat des diamants
la sévillane 'qui' aveugle !
et dans les bras de cet amant
Trinia s'enfuit d'Espagne
et devant le tableau inachevé
le peintre déclinait :
"Tu m'as fait un 'malheureux'
sans toi, que vais-je faire ?"
Trinia !, ma Trinia !,
celle de la Puerta Real,
visage de nazaréenne,
avec la vierge Macarena
je te trouve 'comparable' !
'Quelque chose' empoisonne ta vie
que tu as dans le 'viseur'
qui ne me semble pas bon, Trinia !
Ah, Trini, ma Trini, ma Trinia !
Ah, Trini, ma Trini, oh Trini !