Reminiscencias
Julio Jaramillo
Souvenirs
Aimée, c'est impossible d'effacer de ma mémoire
Le souvenir de ton regard si étrange me poursuit
Cette rire si à toi, tes lèvres si tentantes
Qui ont laissé leur charme accroché à mon anxiété
Dans mon âme vagabonde, ton âme s'est fondue
Comme la plaine se fond quand le soleil l'embrasse
C'est pourquoi, même si d'autres lèvres m'ont donné leur tendresse
Aucune comme la tienne n'est parvenue à mon cœur
Ce furent tes yeux, les thèmes de mes chansons
Ce furent tes lèvres, la musique de mon chant
Et maintenant, ce sont tes yeux, ma peine et mes douleurs
Ce sont ces lèvres à toi, mon destin fatal
On dit qu'avec le temps, les souvenirs s'effacent
Ce qui fut une passion s'enfonce dans l'oubli
Mensonge ! Quand tu mourras et que tu descendras à ma tombe
Tu verras que pour toi, la flamme de mon amour brûle encore
Dans ma folle bohème, j'ai aimé d'autres femmes
Avec la foi infinie de celui qui veut oublier
Mais tes yeux rêveurs me hantent toujours
Et je soupire nostalgique en évoquant
Qu'il y a des souvenirs dans mes rêves
Des crépuscules entiers, j'ai pleuré pour toi
Que mes yeux sont encore humides de larmes
Évoquant ces heures qui vivent encore en moi