Zamba Del Arribeño
Juan Falú
Zamba de l'Arribeño
Pour traîner dans la montagne
Je suis arribeño et un peu sauvage
Je trace des chemins
Je suis un puma rusé qu'on ne trouvera pas
Les hommes cherchent ma trace
Et la forêt me cache, je ne suis qu'une ombre
En conduisant un troupeau de moutons
Ma quena déverse un vieux sentiment
Et dans son gémissement latent
Elle fait à la foule qui gémit un petit cri
Et si ma chola l'entend
Je sais qu'elle pleure en attendant que je vienne
Je vais pleurer la vidala
Je chante à la terre pour l'accompagner
Une caisse en peau de chèvre
Faite dans les feux derrière le Mollar
Et une voix de sacha
Pour ceux qui veulent m'entendre chanter
J'ai un abri à l'ouest
Un lit chaud à partager
Et un couple de mules lunaires
Au cas où tu ne voudrais pas monter sur mes hanches
Peut-être que je descends sous le poncho
Ma belle, je te cache si tu dis oui
Je suis un nuage de tempête
Si le vin me stimule
Et au lieu de me battre
Je frappe mon tambour sans honte
Un troupeau de guanacos me donne des peaux
Et apaise le diable
Qui rôde autour de moi quand je sors pour boire
Je vais pleurer la vidala
Je chante à la terre pour l'accompagner
Une caisse en peau de chèvre
Faite dans les feux derrière le Mollar
Et une voix de sacha
Pour ceux qui veulent m'entendre chanter