FMI

Cachucho, c'est pas un truc qui m'apporte
Plus de nouvelles que le homard
Un nez qui reconnaît l'odeur du fric
Distingue bien le Mortimore du Meirim
La productivité, voilà, ça veut dire
Il y a tant ici qui reste à faire
Entrer là-dedans, analyser, et alors
De ma mallette sort la solution !

FMI - Pas de blague qui ne profite au FMI
FMI - Le plastique flamboyant pour toi
FMI - Pas de force qui torde le FMI

Discret et ordonné, mais pas faible pour autant
Voici l'image 'on the rocks' du cancer du tabac
Je mets une cravate sur chaque combinaison
Et je mets tout le monde dans le même sac
La productivité, voilà, ça veut dire
Je ne suis pas là pour rigoler, pas de temps à perdre
En tapant du pied dans la maison, plumeau à la main
C'est juste désinfecter en superproduction !

FMI - Pas de truc qui ne rapporte au FMI
FMI - Le héroïque paranoïaque hara-kiri
FMI - Panégyrique, pro-lirique d'ici

Des mots, des mots, des mots et pas que ça
Des mots pour toi et des mots pour la douleur
À compter avec le néant qui 'swingue' le sol et l'or
Puis le personnel lave le pied et nettoie la poussière
La productivité, voilà, pas plus
Des petites cellules grises, toujours attentives
Et tu prends un coup si tu ne fais pas attention
Dans une collision immédiate de 3ème degré !

FMI - Pas de bois qui retienne le FMI
FMI - Pas de honte qui fasse rougir le FMI
FMI

Occupe-toi fils, occupe-toi, ne cueille pas en vain cette marguerite qui t'aime, qui ne t'aime pas, viens t'en, une immense moisson, viens, viens, viens, je me suis vu dans la cuisine, je me suis vu dans les toilettes, je me suis vu au Politeama, je me suis vu à l'Aigle d'Or, je me suis vu partout, viens fils, viens te faire voir, viens te faire prendre, regarde les pigeons pneumatiques qui te rendent fier sur ces affiches, regarde la Musique dans le Cœur d'Indira Gandhi, regarde Moshe Dayan qui te surveille, le respect c'est très beau et nous sommes un peuple respectueux, n'est-ce pas fils ? Nous sommes un peuple de respect très beau, nous sortons dans la rue avec un œillet à la main sans réaliser que nous sortons dans la rue avec un œillet à la main à des heures précises, n'est-ce pas fils ? Consolide fils, consolide, mets-toi à l'heure dans le grand manoir de Gabriela car la marguerite s'occupe de ton service national de santé. Consolide fils, consolide, car le petit travail est très beau, ton petit travail est très beau, c'est le plus beau de tous, comme l'astre, n'est-ce pas fils ? Le salaud de l'astre entre par la porte de derrière, tu as un plaisir de fou, tu vas dormir occupé, n'est-ce pas ? Bien sûr, gagner des forces, gagner des forces pour consolider, pour voir si on peut, dans un grand effort national, stabiliser cette putain de déstabilisation, n'est-ce pas fils ? Bien sûr ! Tu es là à me regarder, tu me vois faire 33 tours par minute, tu as payé ton billet, tu as payé ton impôt de transaction et tu penses dans ta tête : Ce type se moque de moi, ce gars il se prend pour qui ? N'est-ce pas fils ? N'est-ce pas vrai que tu es un héros depuis ta naissance ? À toi, ce n'est pas n'importe quel totobola qui te met le chapeau, mon grand coquin ! Mon Fernão Mendes Pinto de merde, n'est-ce pas fils ? Où est ton Extrême-Orient, fils ? Aniki Bébé, Aniki Bóbó, tu es Sepulveda, tu es Adamastor, bien sûr, tout seul tu peux enculer les Nations Unies avec un passeport de lapin, n'est-ce pas fils ? Malheureusement, ils ne savent pas, c'est ça, tu sais ce que c'est que de profiter de la vie ! Occupe-toi fils, occupe-toi ! Laisse tomber la politique, ta politique c'est le travail, petit boulot, sympa de la silva, et sauve qui peut car la vie est courte et les saints n'aident pas ceux qui traînent ici à gonfler des pneus avec ce blabla de sanzala et ce rythme de pop-xula, n'est-ce pas fils ? 'Un, deux, un, deux, trois'

FMI dida didadi dadi dadi da didi
FMI ...

'Vas-y, fils de pute !' 'Allez bébé' à voir si tu me manges ! 'Vas-y' Luís Vaz, envoie-lui des décasyllabes qu'ils vont voir ce que c'est de s'en prendre à une nation de poètes ! Et bam, je te mets Manuel Alegre dans Mário Soares, bam, je te mets Ary dos Santos dans Álvaro de Cunhal, bam, je te mets Natália Correia dans Sá Carneiro, bam, je te mets Zé Fanha dans Acácio Barreiros, bam, je te mets Pedro Homem de Melo dans le Parque Mayer et on finit tous dans une sardinhada au intégralisme Lusitanien, à tendre le bras, moitié Rolão Preto, moitié Steve McQueen, ok 'boss', tout va bien, on est dans un bon moment, un tripe phénoménal, interdit de revenir en arrière, vive la liberté, n'est-ce pas fils ? Oui, l'irréversible, bien sûr, le petit irréversible, pluralisme à gogo, rien ne sera comme avant, maintenant tout le monde s'énerve d'une autre manière, n'est-ce pas fils ? Eh bien, quelle merde, laisse au moins une file passer, les gars, c'est comme ça, chacun profite de son côté, ça pourrait être tellement bien, non ? Préoccupations, crises politiques, hein ? La faute est aux partis, hein ! Cette merde de partis qui divise les gens, hein, c'est juste du blabla, les gens n'en veulent qu'à travailler, hein ! Jaime Neves a raison, hein ! (Regarde, tu as laissé tomber les clés de la voiture !) Oui, hein ! (C'est quoi cette oreille de noir que tu as sur le porte-clés ?) Eh bien, laisse tomber ça, ne déstabilise pas, hein ! Eh, s'il te plaît, un café et un pastel de nata. Une merde, un véritable désastre le 25 avril, ce bazar, les gens étaient tranquilles, le café à 15 centimes, la limonade à sept et couronne... D'accord, cette merde de la PIDE, Tarrafais et tout ça, mais au final, qui ne collaborait pas, hein ? Combien de mouchards il y avait dans cette merde de pays, hein ? Qui ne se taisait pas, qui risquait sa peau, c'est ça, ce qu'on appelle risquer, hein ? Une demi-douzaine de lyriques, hein, une demi-douzaine de lyriques qui finissaient tous par fuir à l'étranger, hein, c'est tous des moutons ! Oh, monsieur le garde, venez ici, venez voir ce que c'est, c'est, le bruit qu'il y a ici, i, le petit-fils qui frappe la grand-mère, oh, il lui a donné un coup de pied au cul, n'est-ce pas fils ? Tu parles, tu parles, car au moins maintenant on peut parler, ou on ne peut plus ? Ou tu as déjà commencé à faire ta petite révision constitutionnelle familiale, hein ? Tu es déçu par les promesses d'avril, n'est-ce pas ? Les conquêtes d'avril ! C'était juste du blabla à partir du moment où ils ont commencé à te les retirer et tu es resté tranquille, n'est-ce pas fils ? Et tu as fait comme l'autruche, tu as enfoncé la tête dans le sable, ça ne me concerne pas, ça ne me concerne pas, n'est-ce pas ? Et ceux de devant qu'ils aillent se faire foutre... Et c'est pour ça que ta solution c'est de ne pas voir, de ne pas entendre, de ne pas vouloir voir, de ne pas vouloir comprendre quoi que ce soit, tu as besoin de paix intérieure, tu n'es pas là pour rigoler, n'est-ce pas fils ? Tu as besoin d'avoir raison, tu as besoin de balancer les responsabilités sur quelqu'un et tu les balances sur ceux de devant, sur ceux du 25 avril, sur ceux du 28 septembre, sur ceux du 11 mars, sur ceux du 25 novembre, sur ceux du... quel jour on est aujourd'hui, hein ?

FMI Dida didadi dadi dadi da didi
FMI

Il n'y a pas un seul portugais qui ne se sente coupable de quelque chose, n'est-ce pas fils ? Nous avons tous des comptes à rendre, c'est ce qu'on t'a appris, n'est-ce pas ? Cette merde n'avance pas parce que les gens, hein, les gens ne veulent pas que cette merde avance, j'ai dit. La faute est de tous, la faute n'est à personne, n'est-ce pas vrai ? Cela veut dire, il y a la faute de tous en général et il n'y a la faute de personne en particulier ! Nous sommes tous très bons au fond, n'est-ce pas ? Nous sommes tous une nation de pécheurs et de vendus, n'est-ce pas ? Nous sommes tous, soit anti-communistes soit anti-fascistes, ces choses-là ne veulent même plus rien dire, ismes par ici, ismes par là, les mots ne sont que des bulles de savon, parole parole parole et c'est Zé qui se fait avoir, ici le peintre huileux, je me fous de ce blabla, je vais plutôt au foot, voilà, vive Porto, vive Benfica, Lourosa, Lourosa, Marrazes, Marrazes, dehors l'arbitre, voleur, 'bora tous au diable, raison avait Tonico de Bastos pour s'occuper, n'est-ce pas fils ? Occupe-toi fils, avec tes veuves et tes orphelins que ton délégué syndical s'occupe de la santé des administrateurs, occupe-toi, que le ministre du travail s'occupe de la santé des délégués syndicaux, occupe-toi fils, que l'opposition parlementaire s'occupe de la santé du ministre du travail, occupe-toi, que Eanes s'occupe de la santé de l'opposition parlementaire, occupe-toi, que le FMI s'occupe de la santé d'Eanes, occupe-toi fils et va te coucher tranquille car il y a des milliers de gars intelligents qui pensent à tout en ce moment même, pendant que tu t'endors à ne penser à rien, des milliers et des milliers de types intelligents et puissants avec des ordinateurs, des réseaux de police secrète, des téléphones, des voitures de vol, des armées entières, des congrès universitaires, je ne sais pas ! Tu peux être tranquille que Teng Hsiao-Ping s'occupe de toi avec Jimmy Carter, Brezhnev s'occupe de toi avec Jean-Paul II, tout va bien, à voir qui va se gaver avec les 25 centimes de richesse que tu vas produire demain pendant tes huit heures. À voir qui sera capable de te convaincre que la faute est à toi et à toi seul si ton salaire perd de la valeur tous les jours, ou de te convaincre que la faute est à toi seul si ton pouvoir d'achat est comme le fleuve de São Pedro de Moel qui se perd dans les sables en pleine plage, là à 10 mètres de la mer à marée haute et ne parvient jamais à se jeter de manière à pouvoir dire : putain, enfin le fleuve a déversé ! Ils vont te convaincre que la faute est à toi et toi sans aucune faute, tu vois, tu vois avec ça, n'est-ce pas fils ? Chacun se débrouille comme il peut, c'est comme ça, n'est-ce pas ? Tu fais comme les autres, tu fais ce que tu as à faire, tu votes à gauche modérée aux syndicales, tu votes au centre modéré aux législatives, et tu votes à droite modérée aux présidentielles ! Que veulent-ils de plus, que tu leur offres l'Europe à Noël ?! C'est ce qui manquait ! C'est comme ça, ils pensent qu'ils te prennent en Mercedes, prends ça, pour le malheureux, malheureux et demi, n'est-ce pas fils ? Ni en avant ni en arrière et qu'ils s'occupent du reste, les voleurs, qui sont payés pour ça, n'est-ce pas ? Bien sûr ! Qu'ils aillent se faire foutre les alternatives, pour le travail ça me suffit. Occupe-toi mon petit ange, occupe-toi, car ils sont intelligents, ils aident, ils prêtent, ils décident pour toi, décident tout pour toi, si tu dois construire des bateaux pour la Pologne ou des têtes d'épingle pour la Suède, si tu dois planter des tomates pour le Canada ou des eucalyptus pour le Japon, repose-toi qu'ils s'occupent de ça, si tu dois manger du morue seulement les années bissextiles ou si tu dois boire du vin synthétique d'Alguidares-de-Baixo ! Repose-toi, ne pense à rien d'autre, car même dans ce pays de fainéants, on trouve normal qu'il y ait des mains au chômage et on trouve inévitable qu'il y ait des terres non cultivées ! Détends-toi 'baby', 'come on' détends-toi, envoie-lui Bruce Lee, envoie-lui la macrobiotique, le biorhythm, l'euroscope, deux ou trois ovnilogistes, un géant de l'île de Pâques et une Grace de Monaco de temps en temps pour donner les bonnes fêtes aux enfants ! Piramiza fils, piramiza, avant que les chiants ne fuient tous en Égypte, car c'est comme ça que tu deviens un homme et tu paies même une amende si tu ne vas pas au recensement. Oui, hein, c'est un pays d'analphabètes, hein ! Donne-lui sur Travolta, donne-lui sur le 'disco-sound', donne-lui sur le pop-xula, pop-xula pop-xula, 'ouais' 'ouais', J. Pimenta 'pour toujours' ! Moins tu sais où tu en es, mieux c'est pour toi. Ça ne te suffit pas pour le bifteck ? Mieux au boucher que à la pharmacie ; ça ne te suffit pas pour la pharmacie ? Mieux à la pharmacie qu'au tribunal ; ça ne te suffit pas pour le tribunal ? Mieux l'amende que la mort ; ça ne te suffit pas pour le croque-mort ? Mieux dans la tombe que pour je ne sais qui qui doit venir, salauds de futurs, hein ? Toujours cette merde de futur, et moi je m'en fous ? Toujours cette merde de futur, la merde du futur, et moi hein ? Qu'est-ce que je fais ici ? Dites-moi, et moi ? José Mário Branco, 37 ans, c'est ça une merde, un gars plein de bonnes intentions, prêchant aux petits poissons, risquant sa peau, et après ? C'est que des coups et mal vivre, hein ? Le petit est mal élevé, le petit est petit-bourgeois, le petit appartient à une classe sans futur historique... Je suis fou ou quoi ? Je veux être heureux putain, je veux être heureux maintenant, que le futur se foute, que le progrès se foute, mieux vaut être seul que mal accompagné, allez, faites-moi laver les mains avant d'aller à table, fils de pute de progressistes du putain de révolution qui vous foute tous ! Laissez-moi tranquille putain, laissez-moi tranquille et en paix, ne m'emmerdez plus les oreilles putain, je n'ai pas de patience, je n'ai pas de patience, laissez-moi tranquille putain, sortez d'ici, laissez-moi seul, juste une minute, allez vendre des journaux et des gouvernements et des grèves et des syndicats et des flics et des généraux pour le diable qui vous emporte ! Laissez-moi seul, fils de pute, laissez juste un peu, laissez-moi juste pour toujours, occupez-vous de votre vie que je m'occupe de la mienne, voilà, ça suffit, paix putain, silence putain, laissez-moi seul, laissez-moi seul, laissez-moi seul, laissez-moi mourir tranquille. Je me fous d'Artur Agostinho et d'Humberto Delgado, je me fous de Benfica et de l'évêque de Porto, je me fous du 13 mai et du 5 octobre et de Melo Antunes et de la Reine d'Angleterre et de Santiago Carrillo et de Vera Lagoa, laissez-moi seul putain, rue, lâchez-moi, dégage, t'arrenego Satan, fils de pute. Je veux mourir seul, vous entendez ? Je veux mourir, je veux que le FMI se foute, je me fous du FMI, je veux que le FMI se foute, je me fous que le FMI me foute, je vais voter pour Pinheiro de Azevedo si je retourne à l'hôpital, voilà, bardamerde le FMI, le FMI n'est qu'un prétexte à vous, bande de salauds, le FMI n'existe pas, le FMI n'a jamais atterri à Portela, le FMI est une feinte à vous pour venir ici avec ce blabla, rue, dégagez d'ici, la faute est à vous, la faute est à vous, la faute est à vous, la faute est à vous, la faute est à vous, la faute est à vous, oh mère, oh mère, oh mère, oh mère, oh mère, oh mère, oh mère...

Mère, je veux rester seul... Mère, je ne veux plus penser... Mère, je veux mourir mère. Je veux désnaître, partir, sans même avoir à partir. Mère, s'il te plaît, tout sauf la maison à ma place, un autre maudit qui n'est pas moi, ce temps qui passe entre fuir pour me trouver et me trouver en fuyant, de quoi mère ? Dis, ce sont des choses qu'on me demande ? Il ne peut pas y avoir de raison pour tant de souffrance. Et si on inventait la mer de retour, et si on inventait partir, pour revenir. Partir et là dans ce voyage ressusciter de la mort aux reculs que tu m'as donnés. Partir pour gagner, partir pour se réveiller, ouvrir les yeux, dans une angoisse collective de tout féconder, terre, mer, mère... Se souvenir comment la mer nous apprenait à rêver haut, se souvenir note à note du chant des sirènes, se souvenir du après le adieu, et le fragile et ingénu œillet de la Rue du Arsenal, se souvenir de chaque larme, chaque étreinte, chaque mort, chaque trahison, partir ici avec toute la science du passé, partir, ici, pour rester...

Ainsi même, comme je l'ai entrevu un jour, pleurant de joie, d'espoir précoce et inquiet, le bleu des ouvriers de Lisnave défilant, criant haine seulement au vide, armée d'amour et de casques, ainsi même sur la Place de Londres le soldat leur a parlé : Bonjour camarades, nous sommes des travailleurs, ils n'ont pas réussi à nous faire oublier, voici mon arme pour vous servir. Ainsi même, derrière les collines où le vert attend se lèvent d'antiques rumeurs, les fêtes et les sueurs, les tambours de lava-colhos, ainsi même j'ai ressenti un jour, pleurant de joie, d'espoir précoce et inquiet, le battement inexorable des cœurs producteurs, les tambours. À qui appartient le chêne ? C'est à nous ! Ainsi je veux te chanter, mer ancienne à laquelle je reviens. Dans ce port est amarré le bateau rêve dans lequel je suis revenu. Dans ce port j'ai trouvé la rive de l'autre côté, Grândola Vila Morena. Dis-moi, ça valait le coup la traversée ? Ça valait bien.

Par la vague de fond s'est perdu le futur historique de ma classe, au fond de cette mer, vous trouverez des trésors récupérés, de moi qui arrive de l'autre côté pour aller avec vous. Des trésors infinis que je vous apporte de loin et qui sont les vôtres, mon chant et la parole, mon rêve est la lumière qui vient du bout du monde, de vos ancêtres qui ne sont pas encore nés. Mon art est d'être ici avec vous et d'être votre nourriture et compagnie dans le voyage pour être ici pour de bon. Je suis portugais, petit-bourgeois d'origine, fils d'instituteurs, artiste de variétés, compositeur populaire, apprenti sorcier, il me manque des dents. Je suis Zé Mário Branco, 37 ans, de Porto, bien plus vivant que mort, comptez sur moi pour chanter et pour le reste.

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  3. Eu Vim de Longe
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  5. FMI
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