Afiche
José Larralde
Affiche
Cruel sur l'affiche
La propagande est cruelle sur l'affiche
Et dans le fétiche d'une affiche en papier
On vend l'illusion, on mise le cœur
Et te voilà, vendant le dernier lambeau de jeunesse
Me chargeant encore une fois de la croix
Cruel sur l'affiche, tu ris, mon cœur
On a envie de se tirer une balle dans un coin
La nuit tombe sur la porte, sa peau de cernes
L'air s'humidifie avec son pinceau et fait avec lui le printemps
Mais quoi, si tes affaires sont là mais toi tu n'es pas
Parce que tu es quelque chose pour tout le monde déjà
Comme un nu en vitrine
J'ai lutté à tes côtés pour toi
Mon Dieu
Et je t'ai perdu
Je t'ai donné un foyer
J'ai toujours été pauvre, mais je t'ai donné un foyer
Mes sourires se sont épuisés à lutter
Luttant pour toi
Sanguinolent pour toi
Puis la vérité
C'est se frotter avec du sable le palais
Et s'étouffer sans pouvoir crier
Je t'ai donné un foyer, c'était la faute de l'amour
On a envie de se tirer une balle dans un coin
La nuit tombe sur la porte, sa peau de cernes
L'air s'humidifie avec son pinceau
Et fait avec lui le printemps
Mais quoi, si tes affaires sont là mais toi tu n'es pas
Parce que tu es quelque chose pour tout le monde déjà
Comme un nu en vitrine
J'ai lutté à tes côtés pour toi
Mon Dieu
Et je t'ai perdu
Je t'ai donné un foyer
J'ai toujours été pauvre, mais je t'ai donné un foyer
Mes sourires se sont épuisés à lutter
Luttant pour toi, sanguinolent pour toi
Puis la vérité
C'est se frotter avec du sable le palais
Et s'étouffer sans pouvoir crier
Je t'ai donné un foyer, c'était la faute de l'amour
On a envie de se tirer une balle dans un coin