Montevideo
Jorge Drexler
100%
Montevideo
J'ai tatoué sur ma peau
la larme de cette ville,
la même qui te fait boire,
la même qui te fera sombrer.
J'ai sur ma peau son goût,
un léger arrière-goût de sel,
que je n'ai jamais su cacher,
que je n'ai jamais su regarder.
Si je laisse mes pieds choisir,
ils m'emmènent vers la mer,
ils m'emmènent vers la mer,
ils m'emmènent vers la mer.
La mer qui m'a amené ici,
le port d'où je devrai partir,
un jour en pensant à revenir,
un jour en fuyant à nouveau.
Un jour comme un autre je partirai
laissant sa larme derrière moi,
la peine qui me fera partir
c'est la même qui me fera revenir.
Si je laisse mes pieds choisir,
ils m'emmènent vers la mer,
ils m'emmènent vers la mer,
ils m'emmènent vers la mer.