Baile no Elite
João Nogueira
Danse au Elite
Je suis allé à une danse au Elite, répondant à une invitation
De Manoel le Garçon (Mon Dieu du Ciel, quelle belle danse !)
C'était vraiment sympa, déjà du Campo de Santana
J'ai entendu le bon vieux son : trombone, sax et pistom.
La tenue était décontractée car il faisait chaud
Mais j'étais en grande veste, pour faire bonne impression
À l'époque, le raffinement c'était le lin S-120
Et je n'aimais pas les blousons (C'est une question d'opinion !)
Je suis passé par la porte, j'ai monté l'ancienne escalier
Et j'ai pénétré dans la salle.
Quand je suis tombé sur l'Orchestre Tabajara
Et le populaire Jamelão, chantant seulement des sambas-canções.
Norato et Norega, Macaxeira et Zé Bodega
Aux anches et cuivres (Et il y en avait beaucoup d'autres)
Au clarinette, Severino jouait un choro si divin
De ceux qui n'existent plus (Et il était encore bien jeune !)
Remis de cette surprise, je me suis installé à la table
Que j'avais déjà réservée (J'ai même payé d'avance)
Manoel, qui est de chez nous, a apporté une assiette de tremoços
Une bière et un trait (Pour ne pas attraper un rhume)
J'ai pris ma Brahma, je me suis levé, j'ai pris la dame
Et j'ai commencé ma danse (Avec des sauts et des croisements)
Même Trajano et Mário Jorge qui sont des gars qui ne fuient pas
Sont partis humiliés (J'étais vraiment en feu !)
Quand le soleil se levait et que la Tabajara se donnait à fond
Ses derniers accords (Pour la tristesse des couples)
J'ai joué la petite, comme un artiste de cinéma
Dans des scènes sentimentales (à la lumière d'une lampe lilas).
Dans une chambre sans plafond, près des urgences
Une sirène m'a réveillé (dans un état désespéré)
Je me suis levé, lavé le visage, j'ai failli mourir de chagrin
Car c'était un rêve et ça s'est terminé
(Monsieur Nélson Motta a donné la note que maintenant le son c'est rock and roll.
La Tabajara est très chère
Et le bon vieux temps est passé !)