Lamento borincano
Javier Solís
Lamento borincano
Sale fou de bonheur avec son chargement
Pour la ville, oh, pour la ville
Il porte dans son esprit tout un monde
Plein de bonheur, oh, de bonheur
Il pense à remédier à la situation
De son foyer qui est toute son illusion, ouais
Et joyeux, le jibarito pense ainsi
Disant ainsi, chantant ainsi sur le chemin
Si je vends la cargaison, mon Dieu chéri
Un costume pour ma vieille mère je vais acheter
Et joyeuse, aussi sa jument va
En pressentant que son chant
Est tout un hymne de joie
C'est là que le jour le surprend
En arrivant au marché de la ville
Il passe toute la matinée
Sans que personne ne veuille
Acheter sa cargaison, oh
Acheter sa cargaison
Tout, tout est désert
Et le village est plein
De besoin, oh, de besoin
On entend les lamentations partout
De sa malheureuse Borinquén, ouais
Et triste, le jibarito pense ainsi
Disant ainsi, pleurant ainsi sur le chemin
Que va-t-il advenir de Borinquén, mon Dieu chéri ?
Que va-t-il advenir de mes enfants et de mon foyer ?
Borinquén, la terre de l'Éden
Celle que chantait, le grand Gautier
Appela la perle des mers
Maintenant que tu es là avec tes peines
Laisse-moi aussi chanter, moi aussi, moi aussi
Moi aussi, moi aussi (aah)