Turnedo (part. Xoel Lopez)

Depuis ici, depuis chez moi
Je vois la plage déserte
Elle l'était déjà il y a quelques jours
Maintenant elle est pleine de pluie

Et toi là, tu es toujours sans parapluie
Sans tes vêtements, en flânant
Comme un après-midi de juillet
Mais avec du froid et des éclairs

Peut-on savoir ce que tu attends ?
Que je te regarde et que je te sèche
Que je te voie et que je reste
À prendre la Lune ensemble

La Lune, toi et moi, impatients
D'attendre qu'un comète passe
Ou qu'un vaisseau spatial descende

Et la plage pleure et pleure
Et depuis chez moi, je crie
Que même si je pense à te prendre dans mes bras
Que même si je pense à partir avec toi

Le docteur me recommande
De ne pas enlever mon manteau
De ne plus être avec toi
Et je ne peux pas me dérober

Car, le type, c'est moi-même
J'ai étudié pendant que tu dormais
Et je revois encore les leçons
Une à une, chaque jour

Je ne peux pas te conseiller
C'est déjà trop dur ce que je porte
Laissons le vent souffler
Et disons-nous adieu

Bien que tu continues à soupirer
Pour quelque chose qui n'était pas vrai
On me le dit dans les bars
C'est quelque chose que tu as en toi

Que tu ne veux pas qu'on t'aime
Tu veux juste qu'on te prenne dans les bras
Et tu publies que je n'ai même pas eu
Le courage de rester

J'ai déchiré toutes tes photos
Tu ne cesses de m'appeler
Qui n'a pas le courage
De partir ?

Qui n'a pas le courage de partir ?
Qui n'a pas le courage de partir ?
Qui préfère rester et encaisser ?
Partir et encaisser