Hino da Turquia
Hinos de Países
Hymne de la Turquie
N'aie pas peur, ce drapeau rouge qui flotte dans l'aube
Ne s'éteindra pas tant que la dernière flamme fume sur ma terre
C'est l'étoile de ma nation, elle brillera
Elle est à moi, elle appartient à ma nation seulement
Ne te fâche pas, je te fais don de mon cœur, ô belle croissant!
Un sourire pour ma race héroïque ! Pourquoi cette violence, cette majesté ?
Les sangs versés ne seront jamais légitimés
C'est le droit de ma nation qui vénère le droit !
Depuis longtemps, j'ai vécu libre, je vivrai libre
Quel fou oserait me mettre des chaînes ? Je suis prêt !
Je suis comme une crue, je briserai les barrages, je ferai tomber
Je déchirerai les montagnes, je suis trop grand pour être contenu
Si l'Occident a entouré ses frontières de murs d'acier
J'ai une frontière comme ma poitrine pleine de foi
Ô nation, n'aie pas peur ! Comment une telle foi pourrait-elle être étouffée ?
Civilisation ! dis-tu, un monstre qui n'a plus qu'une dent ?
Ami ! Ne laisse pas les lâches toucher à ma patrie, surtout pas
Protège ton corps, que cette attaque indécente s'arrête
Les jours promis par le droit viendront pour toi
Qui sait, peut-être demain, peut-être même plus tôt
Ne passe pas en disant 'terre !' sur les lieux que tu foules
Pense à ceux qui reposent sans shroud sous cette terre
Tu es le fils des martyrs, ne les blesse pas, c'est un déshonneur pour ton ancêtre
Ne le donne pas, même si tu devais conquérir le monde, cette patrie est un paradis
Qui ne sacrifierait pas pour cette patrie bénie ?
Si tu presses la terre, le sang des martyrs jaillira, ô martyr !
Que Dieu prenne tout ce que j'ai, ma vie, ma chair
Ne me sépare pas de ma patrie dans ce monde
L'âme de mon être, ô divin, ne cherche qu'un but
Que la main impure ne touche pas la poitrine de mon temple
Ces ezans - qui sont les fondements de ma foi
Doivent résonner au-dessus de ma patrie éternelle
Alors, avec la prière, je ferai mille prosternations - si je le peux
De chaque blessure, ô divin, je libérerai mon sang
Comme l'esprit pur, je m'élèverai de la terre
Alors, peut-être, en m'élevant, ma tête vaudra quelque chose
Vague, toi aussi, comme l'aube, ô croissant glorieux !
Qu'importe, tout le sang que j'ai versé est légitime
Pour l'éternité, il n'y a pas de déclin pour toi, ma race
C'est le droit de vivre libre, la liberté de mon drapeau
C'est le droit de ma nation qui vénère le droit !