Direto do Nada (part. Astucia Crew)
Haikaiss
Directement du Rien (feat. Astucia Crew)
Je dis ce que je fais, je mets ma vie sur le trait brut
Je revois mes pas, le marché veut un produit astucieux
Fruit de la grappe, c'est pas comme un faisceau, j'écoute les promesses
J'en ai marre de perdre ma salive avec des esprits qui ne traitent pas
Je vois ce que je dis, je pense, je poursuis
Je parle, je ne me bats pas, je renonce à l'illusion, la fiction, ça n'a jamais été mon truc
Même si tout le monde se vend, que la voix du quartier s'éteigne
Je bosse en vers malins pour essayer de changer cette merde
C'est pour essayer de changer cette saloperie, secours, c'est le moment
De sortir les enfants de la rue tant qu'il y a encore du temps
Mais le malin va vite parce que
Je peux te dire que l'horloge ne se souvient jamais de toi
Ne se souvient jamais qu'on vit maintenant
Trouve ça juste d'avoir 2 bras, 2 jambes et une tête pour 24h
Astucia Crew et Haikaiss anéantissent ceux qui se la racontent
Ça n'aide pas ? Sors de la scène et applaudis-moi de l'extérieur
Je ne teste pas le chemin d'un frère pour mon ego
Je proteste dans les mesures et agressif je ne me repose pas
Sans succès, mon job c'est le progrès lyrique
Avec l'esprit en décharge
Je décharge, je parle vraiment, viens, mais viens en sachant
Que mon corps est fermé et dans l'échange ça se passe
La démocratie n'est pas là, le film est différent, mec, regarde
Juste d'où je viens, vivre c'est du poison
Et mon psycho est de briser ceux qui veulent nuire
Facilitent là où ils habitent, les flics, je ne vais même pas traîner
Car je ne suis pas de la fausse amitié, je ne suis pas de ceux-là
De vautours avec des tico-tico qui ne pensent qu'à la farine
Combien étaient là avec l'intention, qui traîne dans la mission
Ceux qui ne font rien ce sont les politiques, ceux qui souffrent c'est le citoyen
Débris, pollution, bruit, ostentation, fierté, aliénation
Et le monde ne veut que du fric
Mettez vos capes pour fuir les épines
Où ils se cachent
Leurs lèvres se moquent pendant qu'ils aiguisent des couteaux
Et par leçons, étapes, les mains préparent des cartes
Des gifles me touchent d'où ? Je fixe l'œil à la source
Car des brumes ont déjà aspiré des plaques
Ont arrêté des ponts, anciens enthousiasmes de têtes pleines
Collectionnant des blessures, je suis un vagabond des vers
Qui valent le monde, appelle-moi muet, je continue d'ignorer les lettres
Fou directement du rien, bouteille vide, poésie vague
Mais par courtoisie est venu ce qui s'amère
Passé le moment, je me rappelle le tourment
Et je me renforce avec le temps qui me laisse indemne
Et qui te laisse déjà ne rien comprendre, riant de ta propre blague
Tandis que le tiroir de la chambre reste en désordre
Vie compliquée, surchargée directement du rien
Tout ce que j'expose est un cri du cœur pour combler
Ce que j'ai perdu quand j'ai gagné, c'est ce que j'ai gagné quand j'ai perdu
Progrès pour les frères, car la course est folle et compliquée
Alors viens avec respect si tu veux être respecté
C'est comme cause et effet, action et réaction
Le caractère fait un homme, la barbe sur le visage non
Il y a des fous qui ne comprennent pas l'essence du truc
Que la malice et le travail ne signifient pas vivre dans la misère
Je vais en bas juste en solidifiant le sommet de la pyramide
Avec la soif de victoire et l'appétit de Mohammed
Et le sponsor, le vieux, c'est nous-mêmes
Travaillant, courant, faisant des beats, écrivant
Vivant et vivant, sachant qu'on ne peut pas donner du maïs
Si le micro est mon arme, je n'hésite pas à tirer
Je ne sais pas faire du rap pour descendre jusqu'au sol
De ceux-là dont la rime est juste de la décoration
Je préfère l'idéologie, au lieu de la chorégraphie
Tu veux un cul qui bouge ? Alors va au Axé Bahia
Parce qu'ici c'est autre chose, si tu penses
Que nous allons faiblir, mec, tu te trompes
Je ne fais que commencer à préparer le terrain
La limite n'existe que pour ceux qui pensent petit
Prépare-toi, maintenant c'est l'heure du cauchemar
Faisant même frissonner Freddy Kruger
Certains veulent être millionnaires pour sortir avec plusieurs modèles
Je veux juste être fier chaque fois que je me regarde dans le miroir
Combien étaient là avec l'intention, qui traîne dans la mission
Ceux qui ne font rien ce sont les politiques, ceux qui souffrent c'est le citoyen
Débris, pollution, bruit, ostentation, fierté, aliénation
Et le monde ne veut que du fric
Tout est rien, il n'y a rien qui efface ce que
Mon chemin doré n'aura jamais de fin
Directement du rien, une taffe dans le raka sec
Me demandant combien de temps j'ai ou combien de temps je perds
Au moment de l'évanouissement, l'obscurité consomme les yeux
Pour que tout soit plus clair, nuage noir
Attendant le désespoir de quelqu'un qui marche tranquille
Au milieu de nous et nous ne pouvons même pas le voir
En parlant de la mort, elle a ses propres mystères
Pour qu'on commence à zéro, on revient d'où on vient
Qu'est-ce que la vie après la foi déplace des montagnes
Église dans tous les coins, bombardant les campagnes
Le royaume des cieux n'est pas un commerce, me disait le bon père
Qui a été pris hier dans le journal, suspect d'attitudes étranges
Moment de gloire rien, une certitude ? Rien
Ce que j'ai gardé pour le moment du rien ? Rien
Les anges sont aussi en extinction, créés de rien
Où dans la ville rien ne rappelle les déchets et les déchets rappellent le sol