Capitulo IX

[kase.o]
Disques ensanglantés, rap solo, titane, lucifer
Intrigga, polyvalent et doc diamond
Les méchants ne meurent pas dans le chapitre ix.

[rayka]
Donne-moi un bon son et je vais faire suer les micros
Je vais faire saigner les oreilles dans les auditoriums
Le monde saura de quoi je suis capable
Le rap triomphe, j'étudie mes méthodes comme des chiffres rouges
Je prends mon souffle et je frappe ton estomac
Tu iras chez le médecin, moi je combats comme le magnésium, énergique
Super-vilain énigmatique, les Poissons, mon zodiaque
Ton visage se froisse avec le style acide
Je détruis des ordinateurs avec mon automatique
Je fais sauter les alarmes des banques sur mon passage
Je ravage et je fusionne l'asphalte, couvre-toi, je lance des éclairs comme un combo
Personne n'est en sécurité, le poison est dans l'environnement, incursion dans les territoires
Je brûle dans mes calculs, je sais le maintenir
Entre le bien et le mal, qui est sain d'esprit
Je suis au cœur, avec la vision rap je te vise.

[sicario]
Je survole le centre
Je souffle au boss des voitures et elles font du dérapage
Des tornades emportent des porte-avions que je crash contre des gens
Les magasins en feu, des innocents électrocutés dans les ascenseurs
Notre fréquence dans les transistors
Des cristaux et des tuyaux d'échappement traversant les piétons
Des mannequins en furie brisent les vitrines
Je laisse des tanks fondus sur la pelouse du parc
Des nationaux se consumant, le train de banlieue explose
Des salauds de fils de pute coincés entre les ferrailles hurlant comme des cochons
Les flammes enveloppant leurs corps
Des cabines téléphoniques projetées sur un long trajet
Je collisionne, arrache les routes, les norais du port nourrissent
Des raz-de-marée battant mes ailes, je sens la terreur sur leurs visages
Je fais disparaître leurs armées de la carte avec du napalm et des bombes-lapa.

[refrain]
Fumée, douleur, stress
Quatre types, vous voyez
Ils ressentent le rap costaud
Achète le chapitre ix
Bienvenue dans cette sphère où les méchants ne meurent pas. (x2)

[capaz]
Je flingue des fusibles avec mes yeux, je suis pyromane
Je fais fondre les vitres blindées, réclame de l'oxygène
C'est moi qui ai fait sauter la banque, des hélicos me suivent
Je les attrape d'un saut et les détruis en bas
Asphalte brisé crée un joli tracé
Ça dit : chaos, écrit sur le sol, en plein centre
Nico claux à Neo Tokyo
Bloody records est l'endroit, un boulot léger
Léger pour les héros, c'est hardcore, ils sont peu nombreux
Je soulève un Pontiac à 15 mètres dans les airs à découvert
Concentration comme un joint, sérieusement
Les héros tombent malades, des politiciens brûlant dans les banlieues
Du mercure dans le sang, nouvel ordre des ravages
Enfer sur terre, les lecteurs sont des zombies Marvel
Ils cherchent le service, doc diamond a posé le gros son
Ça vous fait un tick, j'appuie sur le clic
Hommes et femmes apocalyptiques, ça vous brûle l'envie
Intrigga vous maintient avec son flow élastique
Des arbres géants qui crachent du latex
Et des milliers d'habitants se retrouvent dans des blisters, je les vois tristes
Ce sont des victimes passionnées d'un bon parolier
Au visage pâle et à la vision électrique
Je m'assois sur des pages d'un hellblazer
Dans ta ville statique qui est une prison.

[kase.o]
Avec un pas mystérieux et triste, tu m'as vu
Tu as tremblé à cause du froid soudain que tu as ressenti
Tu as pressenti le désastre dont tu t'es libéré
Je te l'explique une demi-heure plus tard
Sur scène, la star du pop qui danse
Assis dans les gradins, j'attends que le mal s'impose
Il y a une avalanche sur le terrain du palais des sports
Des fractures et des coupures provoquent des morts
Des banderoles avec du sang et des enfants écrasés par le chaos
Des poumons éclatés disent ciao
Le gamin du play-back pleure, brisé sur les épaules du manager
Qui avait plus d'avenir hier
Dans les alentours, les parents attendent
Mais pour eux, une montagne de cadavres les attend
La nouvelle arrive et avec elle des attaques de nerfs
Et le « ça ne peut pas être, ça ne peut pas être, mon Dieu
À quelques mètres de là, dans un bureau
Le propriétaire d'un journal se frotte les mains avec le sourire du million
Un enterrement en couverture, c'est une belle aubaine
Mieux qu'un bombardement
En mai 2003, le pape à Madrid
Le même jour, une discothèque prend feu à Tel Aviv
Ici, il y a cent kilos de dynamite dans une égout en dessous du sol
La voiture monte haut mais n'atteint pas le ciel
Des pénitents vomissant, je crie pour chaque larme
Un préservatif en Afrique et je m'en vais d'ici en bourdonnant
Les portes du repentir sont fermées pour moi
Parce que ma vision du monde est hardcore
Serviteur du chaos, polyvalent c'est sublime
Gamin, je viens de violer ton vers et d'écouter comme il gémit
Par-dessus, mon élégance de cinéma dans le crime déprime
Ta rime saignera dans l'ambulance sans hymen qui rime
Beaucoup disent : polyvalent est frivole et cruel
Prends soin de ta pute ou je ferai un tapis avec sa peau
Il dit que, polyvalent est infâme
Avec mon sperme fluorescent de mots, je veux qu'elle s'agenouille et suce
Quand tu as fini, préviens-moi, crache dans ta compresse ma béchamel et embrasse-moi
Ta langue a le goût de plastique brûlé avec des grumeaux et du sang
C'est le goût du chapitre ix
File-le à ta mère.