100 Bars

(Hors rythme)

2 septembre 2006
Quand je suis arrivé dans ce monde noir-blanc-gris
On n'avait pas grand-chose, depuis petit j'ai compris
Sur scène en direct en Suisse, à Frauenfeld
Au milieu d'un tas de merde, la vie en galère
Laisse-moi te raconter, du début jusqu'à la fin
Parce que d'une certaine manière, ma vie ressemble à un paradis et à l'enfer
Allah voit nos mains à chaque prière du vendredi
Aujourd'hui du saumon et en accompagnement des crabes
Sur mon chemin solitaire, personne ne m'a vu
J'étais comme une armée à moi tout seul
Jusqu'à mon premier message à Sadiqfree
Une gratitude éternelle, car tu as vu ce que personne ne voyait en moi
Des nuits blanches à écrire
Des textes dans le parc, rapper et rimer des barres
Fuir les lois et les plaintes
Comme obsédé à presser pour de la nourriture et malgré tout sourire et rester fort
Le premier RE sur les rails vers Francfort et dans le bus de 50
Aujourd'hui, ils ne rient plus quand je passe avec SadiQ et que vos salopes regardent les feux arrière
Va te faire foutre avec ton coup de pouce artificiel
Ils voient mon respect, mais l'appellent faiblesse
Va te faire foutre avec les faux visages, va te faire foutre avec les rats dans le cercle
Va te faire foutre avec ton œil secret, va te faire foutre Enes—
À seize ans à Dubaï, j'ai failli finir en prison
Tzz, mais ils disent : Haaland manque de réalisme
Alhamdulillah, le même jour j'ai fait le choix
Après c'était Dschibril contre Haram et Iblis
Je raconte tout, comme c'est
Parce que ce monde est hypocrite
Si tu rappes sur les mêmes thèmes que les autres, tu reçois de la haine juste parce que tu es Allemand en Allemagne
Mais aucune haine ne me fait tomber, tant que Haaland et SadiQ jouent au Tiki-Taka
Et malgré mes cheveux blonds, je dis bismillah avant de manger plus souvent qu'eux

(STXRM balance des flammes, mec)

Soudain, Haaland était numéro un sur la scène, City Carthago
Tous les yeux sont sur moi, j'ai amené le flow Tiki-Taka (Tick, tick, tick)
Ils disent : Celui-là va devenir grand, puis avec Aymen, Amo en Ligue des champions
Salam, frère, Aymen, salut aussi à Samis Stream
Ensuite C, Baile et Eredivisie
Des YouTubers sans idée réagissent avec moi comme titre
Parce que les clics venaient de Haaland
Pendant ce temps, j'écrivais aussi quelques hits des autres, je n'ai rien pris de ce fric jusqu'à aujourd'hui
Va demander à Sami, pourtant ils disaient que mes textes n'étaient pas réels
Mais ceux des autres, ce qu'ils ne savent pas, c'est que j'ai écrit les deux (Haha)
C'était comme deux perspectives
Du fric avec le rap ou dealer des paquets secs (Tek-tek, tek-tek)
À la fin, j'ai bouché chaque bouche avec ma chanson Rattenhaut
À ce moment-là, ils ont compris : Ce type a vraiment tout
Ouais, les longs cheveux attirent l'attention, j'ai baisé tout ce qui avait moins de dix-huit ans
Mais quelqu'un qui sait tout faire sera toujours critiqué, parce qu'il sait tout faire (Duh, duh)
J'ai transformé les haters en fans et les Neuner devenaient de plus en plus nombreux
Mais les Neuner depuis le début ont une autre valeur
Que ça se soit passé comme ça, ça m'a beaucoup honoré, à partir de là, enfin, ce n'était plus n'importe qui qui parlait
Mais le putain de gagnant de RLR, salope, salope

Mets un espace, je vais te parler des revers
Les gens qui sont montés grâce à toi deviennent des ennemis jurés
Tu as tout, tu veux toujours plus, tzz
Mais on ne se rend pas compte, plus on monte, plus ça te tire vers le bas
Parce que à quoi ça sert tout ça, si tu vois ta mère moins souvent à cause de ça ?
Entre nous, il y a une différence, ils font ça pour la gloire et la belle voiture
Pendant ce temps, je lutte contre la haine, jusqu'à ce que ça nous sorte d'ici
Aucun steak cinq étoiles de ce monde n'a le même goût que le potage de carottes de maman
Et tous ceux qui disent encore : Haaland n'écrit pas ses textes, chaque ligne ici est écrite par moi et je le jure par Dieu
Crois-moi, je ne veux vraiment plus jamais dans ma vie cacher de la came sous le canapé
Aujourd'hui pour tant de gens un modèle, mais malheureusement pas un bon grand frère

Va te faire foutre, va te faire foutre (Heh), va te faire foutre, Cho

Va te faire foutre, musique de ta mère, c'est le message
Performance devant quarante mille au Brandenburg Gate
Et trop de salopes qui rappellent l'ancien numéro
(Hey, Haaland, ça va ?) Ah, de côté
Aujourd'hui j'achète à maman tout ce qu'elle veut
Et toi fils de pute, ce qui plaît à une femme
Quel adolescent de dix-sept ans était au Splash Festival
Et une semaine plus tard sur scène à Frauenfeld ? Dis donc
Qui veut tester ? Vous n'êtes que quelques Kahis qui aboient
Qui veut baiser ? Je le baise avec des claques afghanes
Tu commentes sur TikTok, mais je ne suis pas sûr
Si tu peux dire quoi que ce soit à des tables où j'étais assis avec cent ans de prison
Puta Madre, que veux-tu faire ?
Salope, ferme-la, maintenant viennent dix-huit ans de cheveux longs, Assassin
Votre œil rebondit, comme le chargeur plein de Walther P sur Amarith (Brr)
J'étais le premier rappeur à s'appeler comme un footballeur
Le premier à faire un demi-million avec le rap à l'école
Un des rares qui ne change pas pour Moulaga
Celui qui fait tout ça pour maman, pas pour des putanas
Celui qui a mis Rattenhaut sous la peau comme un grain de beauté
Le meilleur nouveau venu 2024
Dites ce que vous voulez, ce garçon reste un original
Voilà mes cent barres, salope.