DE SASTRE (part. ROBI y FABIÁN)

Ne parlons pas jusqu'à ce que le Soleil se couche
Car j'ai déjà du mal à te dire adieu
Tu assumes que je suis celui qui te protège
Mais comment je fais pour te protéger de moi ?

L'eau nous arrive déjà aux genoux
Et c'est maintenant que je commence à comprendre
Que peu importe combien on rame, on va mourir sur la rive si notre bateau est en papier

Oui, c'est vrai que je t'aime
Mais s'aimer juste un moment, ce n'est pas de l'amour
Je sais
Que cet instant, je te le loue
Qu'on s'utilise pour combler des vides
Alors préviens-moi si je perds le fil
Tu sais que je suis décousu
Et j'ai tendance à tomber amoureux de tailleurs
Et ton aiguille va se perdre dans mon désastre

Le temps est si précieux et tu me l'offres
Hier, on a parlé jusqu'à 3 heures
Je t'ai laissé mon cœur dans le salon
Si tu peux, aujourd'hui je viens le récupérer
Je ne veux pas que tu t'habitues et que je m'en aille
Parce que même si j'ai dit que je flottais avec toi, je t'embrasse avec des baisers qui n'étaient pas les tiens

Et c'est vrai, que je t'aime
Mais s'aimer juste un moment, ce n'est pas de l'amour

Je sais
Que cet instant, je te le loue
Qu'on s'utilise pour combler des vides
Alors préviens-moi si je perds le fil
Tu sais que je suis décousu
Et j'ai tendance à tomber amoureux de tailleurs
Mais ton aiguille va se perdre dans mon désastre

Ne m'utilise pas comme bouée de sauvetage
Trouve-toi quelqu'un qui te dise : Tout va bien
Que ce que tu donnes
Sache le rendre

Et je sais
Que cet instant, je te le loue
Qu'on s'utilise pour combler des vides
Alors préviens-moi si je perds le fil
Tu sais que je suis décousu
Et j'ai tendance à tomber amoureux de tailleurs
Mais ton aiguille va se perdre dans mon désastre