Mac Miller

Ouais, d'accord
Gerardo Daniel Torres Montante, le micro numéro un
Le succès est un état d'esprit, mami, où je me trouve
Toutes veulent le mauvais garçon, mais après elles disent : Bye
Et moi, je reste ici, un livre de souvenirs et d'expériences
Rempli de nostalgie, profite-en

Hey, ferme le rideau, mami, ils me regardent
J'ai passé ma jeunesse à faire la fête, à mal me comporter
À me droguer, à la maison, ils s'inquiètent déjà, ils m'appellent
Qu'il ne marche pas seul parce qu'un mec me cherche

Je sais que ma rue est mauvaise, elle a toujours de la fièvre
Elle est tombée malade dans les années 90, personne n'a trouvé le remède
Quelle folie, j'ai trouvé le goût de ma culture
Sortant à l'aube, toujours en quête d'aventure

Le corps vieillit, ouais, l'esprit mûrit
Quelle nostalgie ces nuits, moi embrassant ta taille
Je suis sorti du plus bas, c'est pour ça que j'aime la hauteur
Et je fais toujours des rimes précises, comme de l'acupuncture

Je suis tombé amoureux du son, du graffiti et de la peinture
Quand j'ai eu 24 ans, j'ai arrêté d'inhaler des conneries
Ne m'en proposez pas, tout est bien, continuez à prendre soin
Car la vie est une fête et il faut danser tant que ça dure

Et tu ne sais jamais, jamais
Quand tu appelles mon nom
Et tu ne sais jamais, jamais
Quand tu appelles mon nom

J'ai de grosses cernes, je n'ai pas dormi en cherchant le rêve
Je me suis diplômé en affaires dans cette maison de prêt
Mon amour est parti en Colombie, cette nuit-là je me suis fait tatouer le cou
Mon cœur se brisait, je m'en souviens encore

J'utilise tout à mon avantage, je m'inspire quand la douleur arrive
J'ai enregistré, je ne vois pas, je ne sens pas et je continue avec l'âme aveugle
Ta carrière décolle, moi les pieds sur terre
Ça n'a pas pu marcher et je te voulais, eh bien, Dieu l'a voulu ainsi

Maintenant je traîne dans les bars, cherchant sans engagement
Quelques regards et caresses qui lancent un bon sort
Mmm, sens la brise, 3h du mat, marchons, allume un joint
Et souvenons-nous, je sais qu'on ne se voit presque plus

Les corps se réclament, ça tu et moi on le sait
Si se désirer est un péché alors embrasse-moi et péchons
On se voit
Si se désirer est un péché alors embrasse-moi et péchons

Et tu ne sais jamais, jamais
Quand tu appelles mon nom
Et tu ne sais jamais, jamais
Quand tu appelles mon nom

À bientôt