Kare Uta
the GazettE
Chanson de l'âme desséchée
C'était un chant du cœur, sans chercher de sens
En me retournant, je vois qu'il ne reste rien
Avec le temps, les couleurs s'effacent, comme une fleur
Un chant fané, sans écho, qui s'éteint
À la recherche du passé, je m'éloigne
Je pensais comprendre, mais pourquoi ça fait mal ?
Cette mélodie qui reste dans mes oreilles, combien de temps va-t-elle résonner dans ma poitrine ?
Rien n'a changé, pourtant c'est étrange
Je regarde devant moi, mais c'est bizarre
Je m'éloigne de plus en plus, mes mains ne peuvent plus toucher
La solitude devrait être la même, mais
Que cherches-tu ? Je ne comprends plus
Quand je me rends compte, je m'envole ailleurs
En réalisant ma propre impuissance, si je me retourne
Là, je suis resté, accablé par le poids
Quand je suis triste et que je ne sais plus quoi faire
Un chant sans mensonge, comme des larmes qui coulent
À des moments si heureux qu'ils ne peuvent pas être mis en mots
Si je pouvais chanter un chant comme un sourire...
Les tremblements continuent encore intensément
Si je me fige, je perds mon souffle
Je ne veux pas revenir à ces jours vides
Je ne veux pas retourner à ces jours froids
Depuis que j'étais petit, je rêvais dans mes rêves
Un pas après l'autre, encore un pas
Soutenus par nos rires, ensemble
En pleurant, en me blessant
Marchons ensemble dans le même rêve coloré
Quand ça devient trop dur, montre-le-moi
À ceux qui m'ont soutenu dans ma faiblesse
Je ne sais que dire avec des mots maladroits
Mais je veux rester ici jusqu'à ce que ma voix se tarisse
[Quand ça devient trop triste
Un chant sans mensonge, comme des larmes qui coulent
À des moments si heureux qu'ils ne peuvent pas être mis en mots
Si je pouvais chanter un chant comme un sourire...]
[Jusqu'à ce que ma voix se tarisse, je veux rester ici]
[Jusqu'à ce que ma voix se tarisse]