De Qué Me Presumes
Freddy Burbano
De quoi tu te vantes
De quoi tu te vantes, riche vaniteux, si on est pareils
Si même avec ton fric, t'as aussi des peines, t'as aussi des malheurs
Ta richesse face à la tristesse ne te rend pas immunisé
Et moi, la pauvreté avec les miens, ça me lie encore plus
Ton style de vie, la pression te monte et te fait perdre ton calme
Moi, je vis tranquille avec la foi dans le cœur et la paix dans l'âme
Toi, t'as des employés qui te protègent pour quelques sous
Et moi, j'ai des amis qui, sans un sou, donneraient leur vie pour moi
Ta maison est immense mais elle s'arrête là où commence la clôture
Et moi, j'ai un terrain que je ne parcours même pas en plusieurs semaines
Toi, pour te rafraîchir, t'as la piscine d'eau cristalline
Le fleuve où je me baigne, je sais pas où il commence ni où il finit
Et riches ou pauvres
Les honneurs sont toujours les mêmes, mon pote
Freddy Burbano
Tu perds ton temps et négliges ta vie à chercher la fortune
Tandis que moi, je profite en chantant la nuit à la lumière de la Lune
Tu vis angoissé, pensant que tes finances peuvent s'effondrer
Moi, je bénis le ciel si dans la journée, j'ai de quoi manger
Tu t'endors en rêvant d'entendre les sirènes poursuivant les malfrats
Quand moi, c'est la nuit sereine et le chant des grillons qui m'endort
Tu mets dix alarmes et à minuit, tu te réveilles en tremblant
Moi, je dors tranquille, les jambes étendues et la porte ouverte
Réalise ça, même si t'as de l'or et que moi j'ai du cuivre
Regarde à l'intérieur, dis-moi qui est le riche et qui est le pauvre
Si à la fin, la mort, quand notre corps sera recouvert de terre
Il n'y aura plus rien qui me manquera ni qui te sera superflu
Réalise ça, même si t'as de l'or et que moi j'ai du cuivre
Regarde à l'intérieur, dis-moi qui est le riche et qui est le pauvre
Si à la fin, la mort, quand notre corps sera recouvert de terre
Il n'y aura plus rien qui me manquera ni qui te sera superflu
Il n'y aura plus rien qui me manquera ni qui te sera superflu