La Quiero a Morir
Francis Cabrel
Je l'aime à en mourir
Et moi qui, jusqu'à hier, n'étais qu'un fainéant
Et aujourd'hui, je suis le gardien de ses rêves d'amour
Je l'aime à en mourir
Vous pouvez détruire tout ce que vous voyez
Parce qu'elle, d'un souffle, le recrée
Comme si de rien n'était, comme si de rien n'était
Je l'aime à en mourir
Elle efface les heures de chaque horloge
Elle m'apprend à peindre la douleur en transparence
Avec son sourire
Et elle élève une tour du ciel jusqu'ici
Et elle me coud des ailes et m'aide à monter
À toute vitesse, à toute vitesse
Je l'aime à en mourir
Elle connaît bien, chaque guerre
Chaque blessure, chaque soif
Elle connaît bien, chaque guerre
De la vie et de l'amour, aussi
Elle me dessine un paysage et me fait vivre
Dans une forêt de crayons, elle s'empare de moi
Je l'aime à en mourir
Et elle m'attrape dans un nœud qui ne serre jamais
Comme un fil de soie que je ne peux pas lâcher
Je ne veux pas lâcher, je ne veux pas lâcher
Je l'aime à en mourir
Quand je grimpe dans ses yeux, je fais face à la mer
Deux miroirs d'eau enfermés dans du cristal
Je l'aime à en mourir
Je peux juste m'asseoir, je peux juste discuter
Je peux juste m'enrouler, je peux juste accepter
Être juste à elle, juste à elle
Je l'aime à en mourir
Elle connaît bien, chaque guerre
Chaque blessure, chaque soif
Elle connaît bien, chaque guerre
De la vie, et de l'amour, aussi
Et moi qui, jusqu'à hier, n'étais qu'un fainéant
Aujourd'hui, je suis le gardien de ses rêves d'amour
Je l'aime à en mourir
Vous pouvez détruire tout ce que vous voyez
Parce qu'elle, d'un souffle, le recrée
Comme si de rien n'était, comme si de rien n'était
Je l'aime à en mourir